Il y a 33 ans, Tchernobyl…

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Communiqué de presse de Jean-Marie Brom, Directeur de Recherches au CNRS, candidat LFI.

Cela fait 33 ans aujourd’hui que la catastrophe de Tchernobyl continue. Les centaines de tonnes de corium (combustible radioactif fondu) sont toujours présentes dans les sous-sols de la centrale, dégageant une radioactivité capable de tuer en quelques minutes. Confiée en particulier à Bouygues et Vinci, la construction du second sarcophage, qui doit englober le premier en mauvais état, n’est pas terminée après plus de 12 ans et plus de 2 milliards d’euros dépensés. Le nombre total de victimes est toujours inconnu, sciemment dissimulé par les autorités ex-soviétiques et internationales qui ne comptent que les 35 victimes officielles de l’explosion, alors que rien qu’en Ukraine, plus de 35 000 personnes ont déjà reçu une aide car leur conjoint était décédé à cause de la radioactivité, et qu’un chiffre de 15 000 décès en 30 ans est avancé par des scientifiques ukrainiens.

Aujourd’hui, alors que plus de six millions de personnes vivent encore sur des terres contaminées, nos gouvernants refusent encore de reconnaître l’évidence : le nucléaire nous engage dès à présent dans une impasse, aussi certaine que le réchauffement climatique. La seule différence est qu’avec Tchernobyl et Fukushima, les conséquences sont immédiates.

Sur les 28 pays qui composent l’Europe aujourd’hui, 24 sortent du nucléaire où n’y sont jamais entrés.

La France doit s’engager pour la sortie du nucléaire.

Nos eurodéputés porteront l’exigence de 100% d’énergies renouvelables en 2050 en Europe.

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