Fukushima, 8 ans après : Macron a toujours un train de retard !

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La catastrophe de Fukushima a frappé le monde entier il y a huit ans. Elle a démontré de façon éclatante la dangerosité du nucléaire. Le coût de la catastrophe approche les 200 milliards d’euros : avec le nucléaire, on perd sur tous les tableaux ! Très chère et très subventionnée, cette énergie coûte encore infiniment plus en vies humaines, en dommages sur notre milieu et en argent lorsque l’accident grave advient. 

Qu’à cela ne tienne, Macron ne change pas d’opinion : il a décidé de construire de nouveaux EPR, alors que celui de Flammanville n’a toujours pas été mis en service après des dépassements de budget monstrueux : les trois milliards initialement prévus se sont transformés en 11 milliards et la centrale n’est toujours pas mise en route !

La conception archaïque des macronistes à propos du nucléaire est irresponsable à l’heure du changement climatique. Les risques liés au changement climatique peuvent mettre en danger les six centrales qui dépendent du niveau du Rhône pour leur circuit de refroidissement. Un tiers des sites nucléaires français est sous la menace du risque présent et massif posé par le changement climatique. 

Fukushima, demain, peut s’appeler Cruas, Bugey ou Tricastin. Les dizaines de kilomètres carrés contaminés, les dizaines de milliers de cancers induits, la pollution à très long terme : le Président Macron n’a rien à faire de tout cela. Rappelons que la plupart des communes riveraines de centrales nucléaires ne disposent même pas des moyens de mener à bien les plans d’évacuation prévus… eux-mêmes d’ores et déjà insuffisants ! Qui a sa dose d’iode stockée à domicile ? Combien de véhicules sont disponibles pour transporter les personnes à mobilité réduite ? Rien n’est prévu, et en cas de catastrophe, ce sera chacun pour soi.

Quant aux « écologistes » de Yannick Jadot, convertis au « marché » et à la « libre entreprise », ils veulent détruire EDF pour se conformer aux directives européennes de libéralisation du secteur de l’énergie. Organiser une sortie cohérente et planifiée du nucléaire devra pourtant passer par l’Etat, tout comme la puissance publique est nécessaire à l’organisation territoriale de la production énergétique.

La France insoumise et son projet de planification écologique s’inscrivent dans cette double exigence : sortie du nucléaire et des énergies carbonées, construction des alternatives grâce à la puissance publique, dans une logique de pilotage central et de production locale

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