Greenpeace : les déchets nucléaire ou la fin de l’énergie nucléaire

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Communiqué de presse du groupe parlementaire La France insoumise

Dans un rapport publié ce jour par Greenpeace, intitulé : « La crise mondiale des déchets nucléaires », l’ONG dresse le bilan catastrophique de la situation des déchets nucléaires dans le monde.

Leur constat est sans appel : 370 000 tonnes de métal lourd de combustibles usés ont été produites. Chaque année d’exploitation de réacteurs commerciaux produit 12.000 tonnes de combustible usé supplémentaires. La France est un des plus gros producteurs de déchets nucléaires, dangereux pour l’être humain et l’environnement à des échelles de temps qui dépassent celle de la civilisation humaine.

Le rapport pointe l’escalade des coûts liés à la gestion et au stockage définitif des déchets nucléaires, notamment du combustible irradié, qui dépasse en France les 40 milliards d’euros. Soit davantage que les investissements climat annuels français. Et le projet Cigéo à Bure va encore augmenter la facture de ce gouffre financier qu’est le nucléaire.
La France insoumise salue le travail de lanceurs d’alerte de l’ONG Greenpeace qui pointe qu’aucun pays au monde n’a trouvé comment gérer de façon sûre les déchets nucléaires. En France, les piscines déborderont de déchets avant 2030.

Mais le gouvernement s’obstine dans son dogmatisme en prévoyant une programmation pluriannuelle qui transforme le nucléaire en débouché économique. Avec cette stratégie, en 2035, la moyenne d’âge de nos réacteurs sera de 49,3 ans. Autant de bombes à retardement et de machines à produire des déchets dont on ne sait pas quoi faire.

L’énergie nucléaire apparaît alors dans sa réalité : sale, polluante, dangereuse et aux coûts exorbitants. Le problème insoluble des déchets nucléaires signe la fin de cette énergie du passé. Il faut construire notre avenir énergétique autour du 100% renouvelable.

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