Question de la députée Clémentine Autain au Ministre de la transition écologique et solidaire sur le trafic d’animaux vivants.
Mme Clémentine Autain attire l’attention de M. le ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur le trafic d’animaux vivants : entre 2012 et 2015, plus de 1 000 animaux ont été en moyenne saisis, chaque année, par les autorités douanières. La France, engagée dans la lutte contre le trafic d’espèces sauvages, doit veiller au devenir de ces animaux saisis pour favoriser leur protection et, à terme, leur réinsertion dans leur environnement d’origine. Elle l’interpelle donc sur les mécanismes de retour existants. À titre d’exemple, et afin d’éviter de saturer les centres d’accueil, des protocoles devraient être mis en place avec des budgets dédiés. De même, il semblerait qu’il faille augmenter les capacités de ces centres, dont la liste n’est malheureusement accessible qu’aux forces de l’ordre. Elle attire donc son attention sur la pertinence de rendre son accès possible à certaines ONG qui partagent cette lutte menée par la France. Cette coopération, qui existe via d’autres structures (entre IFAW et Interpol, par exemple), semble être aussi nécessaire sur le territoire national. Enfin, elle l’interroge sur l’absence de lieu de quarantaine sanitaire officiel dans le pays. La création d’une structure d’accueil dédiée à ces fins, annoncée pour 2018 par M. Hulot dans son Plan Biodiversité (action 60), n’a semble-t-il toujours pas vu jour. Elle l’interpelle donc sur les délais de ce projet ainsi que sur les détails de sa mise en place.