Le 18 octobre dernier, Bastien Lachaud est intervenu par courrier auprès du Ministère de la Culture et de la Mairie d’Aubervilliers, afin de réclamer une médiation qui permette d’apaiser la situation de conflit social que connait depuis plusieurs mois le Théâtre de la Commune – Centre Dramatique National.
Un certain nombre de salarié·e·s du Théâtre dénoncent en effet le manque de dialogue autour de l’évolution et du futur de l’établissement, et le climat de souffrance au travail qui semble y régner depuis la prise de fonction de l’actuelle direction, en 2014, Les 12 ruptures conventionnelles survenues au cours des dernières années, la multiplication des congés maladies, la suppression de certains postes, en témoignent. Une lettre adressée début juillet au Ministère de la Culture et à la Mairie d’Aubervilliers, afin d’alerter sur la situation, étant restée sans réponse, un préavis de grève était déposé le 20 septembre. Depuis, le conflit dure toujours. Après plus d’un mois de grève et en dépit des efforts de l’inspection du travail, aucune réelle médiation n’a été mise en œuvre afin de renouer les échanges entre les parties, et surtout d’apporter aux salarié·e·s des garanties sur leurs conditions de travail et de les rassurer sur l’avenir de l’établissement.
C’est pourquoi Bastien Lachaud a interpellé les tutelles du théâtre, le ministère et la municipalité, afin que celles-ci jouent pleinement leur rôle et oeuvrent à une sortie de crise. Poumon historique de la vie culturelle de la ville d’Aubervilliers, fondé en 1960 par Gabriel Garran avec l’aide de Jack Ralite, alors maire-adjoint d’Aubervilliers, le Théâtre de la Commune a besoin d’apaisement, de dialogue et de clarté, afin de pouvoir fonctionner dans les meilleures conditions. L’enjeu est d’autant plus grand que, derrière le conflit qui agite le Théâtre de la Commune, c’est la question de l’avenir des Centre Dramatiques Nationaux, et de la défense du service public de la culture, qui se profile. Profondément attachés au rôle de l’Etat en matière de politique culturelle ainsi qu’aux conditions de travail des femmes et des hommes dont le dévouement seul permet à ces institutions de fonctionner, Bastien Lachaud et La France insoumise surveilleront avec la plus grande vigilance l’évolution de la situation.