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Les dimanche 14 et lundi 15 octobre, Bastien Lachaud s’est rendu à Romainville pour protester contre le projet d’aménagement d’une base de loisir, qui menace ce site naturel unique en Seine-Saint-Denis et en Île-de-France, espace de nature sauvage au croisement de Romainville, Pantin, Noisy-le-sec et Les Lilas.

Vieux de presque vingt ans, le projet d’aménagement, à laquelle la présidente Les Républicains de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse, a donné récemment son aval, est aussi couteux (plus de douze millions d’euros) que destructeur : d’innombrables arbres doivent être arrachés sur plus de huit hectares, et du béton injecté dans le sol afin de le stabiliser. Un désastre écologique, puisque la forêt serait irrémédiablement mutilée, et les nombreuses espèces animales qui y vivent – renards, hérissons, écureuils – en seraient chassées, provoquant la disparition de l’un des rares conservatoires de la biodiversité à proximité de Paris. Un scandale démocratique aussi, dès lors que le projet n’a pas fait l’objet d’une concertation suffisante et transparente avec les habitant·e·s des alentours.

 

Le collectif des « Am·i·e·s de la forêt de la corniche des forts », qui s’est constitué pour faire barrage au projet porté par la Région, est parvenu à fédérer de multiples énergies dans la lutte, tant parmi les citoyen·ne·s que les élu·e·s. La France Insoumise, première force écologiste de France, ne pouvait pas ne pas y apporter son concours.

Sabine Rubin, députée de Romainville, s’est rendue sur place le 9 octobre pour arrêter les premiers buldozers.

Avec Laetitia Pison et Manuel Bompard, candidat·e de la France insoumise à l’élection européenne

Bastien Lachaud s’est ainsi rendu le dimanche 14 octobre au rassemblement organisé à Romainville accompagné d’une délégation d’Insoumis·es des Groupes d’Action de Pantin et d’habitant·e·s de la ville, au son des instruments de la fanfare invisible. Près de 150 personnes venues de tous le département à l’appel du collectif étaient présent·e·s, dont de nombreux·ses militant·e·s, élu·es ou candidat·e·s insoumis·es : Sabine Rubin, députée de la circonscription de Romainville, Danièle Simonnet, conseillère de Paris, ou encore Manuel Bompard, directeur des campagnes de La France insoumise et candidat aux élections européennes, et Laetitia Pison, elle aussi candidate sur la liste à l’élection européennes.

Dans une atmosphère aussi festive que combative et marquée par la formation d’une chaine humaine figurant l’impératif de protection de la nature, Bastien Lachaud a pris la parole pour souligner que l’engagement écologiste de La France insoumise la conduit naturellement à prêter main forte à des luttes comme celle de la forêt de la Corniche des forts : à l’heure où le changement climatique est commencé où les avertissements des scientifiques se multiplient, pour souligner la nécessité de changer de modèle de société avant qu’il ne soit trop, les projets d’aménagement tel que celui de Romainville sont anachroniques et criminels. Il faut abandonner les recettes du passé et et travailler sans tarder à la transition écologique. Des alternatives durables existent d’ailleurs, à Romainville comme ailleurs, à l’image des contre-propositions pour un aménagement respectueux de la nature élaborées par différents experts en lien avec le collectif des ami·e·s de la forêt. Bastien Lachaud a enfin rappelé que dans l’immédiat, La France insoumise met ses forces militantes, ses élu·e·s et son expertise juridique et technique à la disposition de la lutte et du collectif qui l’anime.

Arrivée en fanfare à la corniche des forts
Chaine humaine pour défendre la forêt
Avec Riva Gherchanoc et Laurent Abrahams, adjoint·e au maire de Montreuil
Avec Manuel Bompard au rassemblement citoyen

Cet engagement s’est concrétisé dès le lendemain matin, puisque le lundi 15 octobre dès 7h30 du matin, Bastien Lachaud s’est à nouveau rendu sur place pour accompagner les militant·e·s dans leur tentative quotidienne pour bloquer ou retarder l’avancement du chantier. Une trentaine de personnes, membres du collectif et/ou insoumis·es, étaient présent·e·s pour faire obstacle aux bulldozers. La présence du député aux côtés des habitant·e·s a contribué à faire reculer les engins de chantier et à apaiser les relations avec les policiers, appelés en renfort par les responsables de la construction. L’abatage des arbres et le saccage de la nature ont ainsi pu être retardés de quelques heures. 

Le combat n’est pas fini, et les insoumis·e·s continueront de s’y impliquer chaque jour, les militant·e·s et élu·e·s s’efforçant notamment de se relayer sur place pour soutenir le collectif et les juristes du mouvement à étudier les bases sur lesquelles le projet pourra être remis en cause, jusqu’à ce que la région concède un moratoire des travaux et engage le dialogue afin de reconsidérer le projet. Dans la foret de la corniche des forts comme ailleurs, l’écologie est une lutte quotidienne, et La France Insoumise est la première force politique à porter cette cause aux côtés des citoyen·ne·s.

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