Communiqué du groupe parlementaire de la France insoumise.
Dans une interview publiée ce jeudi dans Les Échos, Guillaume Pépy nous explique comment creuser encore un peu plus la tombe de la SNCF. Nul ne doute qu’il agit sous les ordres du pouvoir exécutif où siègent plusieurs de ses anciens collègues.
Tout y passe : moins 10 à 15 % de personnels en 2026, réduction des « coûts » pour s’attaquer aux petites lignes, dumping social pour attaquer les agents sous statut, préparation de la vente à la découpe par la filialisation.
Un seul but : « être prêt à affronter la concurrence. » Cette même concurrence à qui les gouvernements et directions successives de la SNCF ouvrent grand la porte depuis des années avec la bénédiction de la Commission européenne.
Les député.e.s insoumis.e.s ont mis en garde les français.e.s pendant les discussions sur le « pacte ferroviaire », combattu les mensonges de la ministre des transports E.Borne prise aujourd’hui la main dans le « sac à dos social. »
Nous défendrons toujours le seul modèle qui garanti un service public de qualité au meilleur prix pour les usagers : celui d’une grande entreprise publique et intégrée.