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COMMUNIQUÉ - LES JEUNES ISOLÉS DE POITIERS ONT BESOIN DE SÉCURITÉ PAS D’ÊTRE EXPULSÉS !

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Communiqué commun des député.e.s Mathilde Panot et Bastien Lachaud.

L’évacuation par la force aujourd’hui au petit matin de « La Maison » à Poitiers, local abritant plusieurs mineurs étrangers isolés est un scandale. La démonstration de force que représente le déploiement de 7 camions de gendarmerie pour déloger 13 jeunes isolés est aussi grotesque qu’inquiétante. Cette expulsion a été appliqué sans aucune possibilité de discussion ou de négociation, avec une disproportion de moyens employés terrible, fouille intégrale du bâtiment et contrôles d’identité. Une expulsion dans de telles circonstances est un véritable coup de massue pour les jeunes ainsi que les personnes les aidant. A se demander si décourager tout le monde n’est pas le but réel de l’opération. En « compensation » les jeunes expulsés se sont vu remettre des bons pour 2 nuits d’hôtel. Puis rien. Ceux qui ne dormaient pas à « la maison » cette nuit n’auront rien du tout.

La protection des mineurs isolés est un devoir pour la France. Signataire de la charte internationale des droits de l’enfant, elle doit impérativement leur apporter une assistance particulière. Au lieu de cela, les autorités françaises s’obstinent à les traiter comme des adultes et comme des délinquants.

Cette attitude est indigne d’un pays qui se revendique patrie des droits humains. Le gouvernement d’Édouard Philippe demeure sourd et applique une politique inhumaine et inefficace.

La France insoumise avait demandé il y a un an l’ouverture d’une commission d’enquête sur le sort réservé aux mineurs isolés dans notre pays. Elle renouvelle sa demande et appelle le gouvernement à enfin prendre les mesures nécessaires à la protection de ces enfants que l’infortune a placés sous la garde de la République.

 

N’hésitez pas à partager le communiqué sous format visuel :

 

Retrouvez l’historique des courriers que Mathilde Panot a envoyé à Mme Belloubet et la réponse :

Lettre de Mathilde Panot à Mme Belloubet

 

Réponse du cabinet de Mme Belloubet

 

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