M. Michel Larive attire l’attention de Mme la ministre du travail sur les conséquences extrêmement néfastes des suppressions de postes dans les agences de Pôle Emploi.
La loi de programmation des finances publiques 2018-2022 du 22 janvier 2018 a eu pour conséquences d’entraîner une baisse de 297 emplois équivalent temps plein travaillés et la suppression de 1380 contrats aidés à Pôle Emploi. Ces effectifs œuvraient à l’accompagnement des demandeurs d’emploi et de façon générale au bon fonctionnement d’un établissement public chargé de la lutte contre le chômage. Le rapport du comité d’action publique 2022 en ce qui concerne sa proposition numéro 10 affirme le souhait de « rendre Pôle Emploi plus flexible, plus adaptable aux variations du chômage ». Hors le chômage ne baisse pas, mais les effectifs de Pôle Emploi si !
Madame la ministre considère-t-elle que la diminution de l’aide apportée aux demandeurs d’emploi et l’augmentation des cadences imposées aux travailleurs de Pôle Emploi est une bonne façon d’organiser le service public de l’Emploi en France ?