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COMMUNIQUÉ - NON PLAN BANLIEUE : L’ÉTAT ASSUME DE SE FAIRE LA MALLE

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Le mois dernier, le Président Macron enterrait le plan Borloo pour les quartiers populaires, pourtant plébiscité par les acteurs locaux, élus, associations, citoyens. Aujourd’hui, le gouvernement annonce quelques mesures marginales pour les banlieues. Un cocktail de mesures déjà annoncées. Un Etat qui laisse la main aux entreprises.

Il n’y a aucun plan de rattrapage d’envergure en termes de services publics de proximité et de réduction des inégalités sociales et territoriales. Les mesures annoncées ne permettent même pas de combler celles qui ont asphyxié ces quartiers : baisse des APL, suppression massive des contrats aidés, baisse des dotations aux collectivités…

Emmanuel Macron privilégie une France de la réussite individuelle, au détriment du bien commun et de l’égalité. En misant tout sur les entreprises et le secteur privé, l’exécutif assume définitivement le désengagement de l’État.

Vues de la Seine-Saint-Denis, ces annonces laissent un goût de révolte. Alors qu’un rapport parlementaire vient de démontrer que les moyens publics y sont inférieurs aux autres départements, signe d’une République malade, le gouvernement choisit de poursuivre sans sourciller son cours ultra-libéral et méprisant pour le monde populaire.

Le Premier ministre a accepté de recevoir les parlementaires de Seine-Saint-Denis le 5 septembre prochain. Ce sera l’occasion de tirer la sonnette d’alarme, qui se prolongera avec la mobilisation républicaine pour la Seine-Saint-Denis, à Bobigny le 5 octobre prochain.

Clémentine Autain
Députée de Seine-Saint-Denis
Sevran – Tremblay - Villepinte

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