Le 26 juin 2018, Bastien Lachaud est intervenu en commission des lois, lors de la discussion générale de la révision constitutionnelle.
Bastien Lachaud a rappelé à quel point l’histoire de la Ve République est celle de la confiscation de la souveraineté populaire. En effet, la constitution d’octobre 1958 a été élaborée dans le secret des cabinets sans que le peuple puisse y contribuer. Cinquante ans plus tard, c’est Nicolas Sarkozy qui trahira la volonté des Français·es en ratifiant le traité de Lisbonne, alors que le même texte a été rejeté trois ans plus tôt.
La révision constitutionnelle s’inscrit dans cet esprit anti-démocratique, où l’on refuse au peuple le droit d’exercer pleinement sa souveraineté, ne serait-ce que par la voix de ses représentant·e·s élu·e·s à l’Assemblée nationale.
Le Président de la République, tel un monarque absolu, condamne le Parlement a être la chambre d’enregistrement de ses volontés. Dès lors, impossible d’exercer le rôle de contre-pouvoir à l’exécutif.
Le seul moyen d’empêcher cette mise à mort d’une démocratie déjà à bout de souffle, est de réunir une assemblée constituante dans laquelle les citoyen·ne·s, constitué·e·s en assemblée souveraine, pourront décider de leur destin commun et instaurer une VIe République.