Par Danièle Obono, Eric Coquerel, Mathilde Panot, Sabine Rubin, Bastien Lachaud et Clémentine Autain, député·e·s de “La France insoumise” :

Depuis maintenant 5 mois, un groupe de personnes exilées et sans-papier ainsi que des personnes solidaires occupent une partie du bâtiment A de l’université Paris 8 à Saint-Denis, pour dénoncer une politique migratoire irrationnelle et les conséquences indignes du règlement de Dublin : les mort·e·s en mer Méditerranée, les mineur·e·s isolé·e·s à la rue ou les personnes obligées de camper devant les centres d’accueil.

Depuis le 17 juin, les occupant·e·s sont menacé·e·s d’évacuation imminente, sans qu’aucune solution pérenne n’ait été envisagée à leur situation. Dans cette situation, les exilé·e·s risquent l’arrestation, l’enfermement en centre de rétention administrative (CRA) et l’expulsion du territoire français. L’humanité de celui qui devait faire barrage au Front national a sans doute disparu, si elle a jamais existé. Ces mineur·e·s resteront-elles et ils 90 jours dans une situation d’incarcération, comme le permet la loi de l’ancien socialiste Collomb ?

Nous nous opposons à une expulsion qui ne serait pas assortie de solutions. Elle aggraverait la situation dramatique que vivent les occupant·e·s. Nous réclamons la régularisation des travailleuses et travailleurs sans papiers ; des logements décents et pérennes pour tou·te·s ; le retrait de la loi dite “Asile et immigration” et la mise en place d’une véritable politique d’accueil.

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