Le lundi 16 avril, la députée Clémentine Autain a expliqué son opposition catégorique au projet de loi asile-immigration.
Ce projet n’a rien d’équilibré : il ne cherche qu’à éloigner et expulser toujours plus. Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, aidé par une droite au discours infernal, a défendu sa loi qui broie les droits humains : doublement de la durée de rétention maximale, réduction à 90 jours pour déposer une demande à l’OFPRA, maintien du délit de solidarité, placement des enfants en centre de rétention….
Dans un exercice de récupération visant à brouiller les repères, il a osé citer Jaurès. C’est un affront à sa mémoire et à ses combats. Jamais Jaurès n’aurait évoqué la « submersion migratoire » et repris à son compte la rhétorique de l’extrême droite.
Fermer la porte n’est pas la solution. Nous pouvons adopter une politique humaine et respectueuse des droits fondamentaux, en accordant plus de moyens.