Lors de l’audition en commission Développement Durable de Guillaume Pépy (PDG SNCF) et Patrick Jeantet (SNCF Réseau), Loïc Prud’homme, au nom de la France Insoumise, a dressé un réquisitoire implacable¹ contre leur action à la tête de l’entreprise ferroviaire.
Les griefs sont nombreux : gestion calamiteuse de la dette, frais de communication somptuaires du président, explosion des suicides chez les salarié.e.s, fret sacrifié, dumping social orchestré par les multiples filiales, trains du quotidien délaissés, incidents à répétition.
Plutôt que d’en répondre devant la représentation nationale, la langue de bois a été de mise. Pas de réponse sur les 210 millions €/an de budget communication du président Pépy, souvent sans appel d’offre, pas un mot sur la dette passée de 31,7 milliards en 1996 à 46,4 milliards € vingt ans après, silence coupable sur les 50 suicides connus. Funestes états de service des gestionnaires de la SNCF, zélés artisans de la vente à la découpe de la SNCF appelée pudiquement « ouverture à la concurrence », au détriment de la sécurité et de la fiabilité du transport ferroviaire.
Inutile d’attendre la prochaine Loi d’Orientation des mobilités pour constater que ces dirigeants sont incompétents et coûtent bien trop cher à la SNCF. Il est temps de les débarquer sur le quai et reconstruire un grand service public ferroviaire au service des français.e.s et de la transition écologique.
Non au caviar dans les wagons bar² oui à l’aménagement du territoire !
¹ https://www.youtube.com/watch?v=mem7x3YDFng
² le 1er juillet 2017 lors de l’inauguration de la LGV Tours-Bordeaux du caviar d’aquitaine était servi à bord au ministre N.Hulot à des fins de promotion. Cette journée a coûté 6 millions d’€…