Tous les sites

Communiqué du groupe « La France insoumise »

Viktor Orban et son gouvernement étaient déjà tristement connus pour leur rhétorique fascisante sur l’orientation sexuelle. Ils viennent de monter d’un cran dans l’inhumanité.

Afin d’empêcher l’immigration des homosexuel·le·s pourchassé·e·s dans leur pays d’origine, la Hongrie a donc mis en place un « test psychologique » afin de déterminer l’orientation sexuelle des requérant·e·s et ainsi pouvoir refuser le statut de réfugié·e. La CEDH a jugé ses tests comme illégaux dans un jugement datant d’hier. Ces tests montrent une incompréhension totale de la nature de l’orientation sexuelle. L’orientation sexuelle n’est pas un choix mais un fait inhérent à chacun·e. Il s’agit d’une affaire privée et intime, et prétendre en vérifier la réalité par des tests est aberrant. En faire un facteur de discrimination s’apparente à du racisme. Les lois pénalisant lourdement l’homosexualité dans le pays d’origine du plaignant ne laissent aucun doute sur la réalité des persécutions. Seul ce critère est légitime.

Rappelons qu’en juillet 2016, la Cour européenne des droits de l’Homme avait déjà rappelé à l’ordre la Hongrie pour avoir placé en détention un iranien homosexuel fuyant son pays pour cette raison.

Bastien Lachaud

Rechercher