À Aubervilliers, 65 personnes se sont mobilisées aux côtés des animateurs de la France insoumise, des juristes et du député insoumis de la circonscription Bastien Lachaud. Avec Gabriel Amard et Maxime Lainey, les habitants ont « brisé la glace ». Ils ont fait connaissance ou fonction de leur lieu d’habitation, de leur type de logement, du poids de l’eau dans leur revenus. Ils ont travaillé sur ce qu’il voulait voir dans une nouvelle loi sur l’eau.
Ils tenaient à ce que des valeurs communes faisant de l’eau bien commun et d’aucune manière une marchandise soient dans les principes généraux de la loi. Ils ont été très vigilants à ce que la loi prévoit à la fois une gestion publique, une approche nationale et une gestion locale favorisant les arbitrages entre les professionnels publics, les élus et les citoyens. Ils étaient attachés à ce que l’eau soit d’aucune manière une marchandise.
La préservation de la ressource, la lutte contre le gaspillage étaient au cœur de leur préoccupation. Gabriel Amard au titre du livret Eau bien commun et jean-claude Oliva de la Coordination Eau île de France ont proposé quelques approches théoriques et juridiques. Les juristes bénévoles de la France insoumise très investis tout au long de la soirée ont remarquablement facilité le travail de synthèse. C’est parfois debout , parfois en interview par petits groupes que les formulations se sont précisées.
Le député de la circonscription de Bastien Lachaud a reçu solennellement le texte et s’est engagé à le porter devant l’Assemblée nationale. Il a aussi rappelé l’importance qu’il y avait de s’engager dans les collectifs citoyens de résistance à la privatisation de l’eau et de sa gestion. L’expertise citoyenne doit encore plus se développer pour poursuivre la bataille locale pour la reprise en main de l’eau et en finir avec le « racket » de Veolia. Cette soirée d’écriture coopérative y aura pleinement contribué .
Pour aller plus loin :
Livret thématique « Eau, bien commun »
Les photos :