Projet de mine d’or en Guyane : Macron choisit encore la bourse contre la vie !

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Porté par un consortium russo-canadien, le projet de la gigantesque mine aurifère « Montagne d’or »  très controversé menace directement deux réserves biologiques exceptionnelles de Guyane.

Les défenseurs de l’environnement et les associations locales demandent son arrêt immédiat, pour éviter un désastre écologique concrètement évalué. En effet, avec 10 000 tonnes par an de produits chimiques divers déversés, une consommation électrique équivalente à celle de la ville de Cayenne et environ 60 000 tonnes par jour de déchets le doute n’est plus permis : ce projet s’annonce comme une catastrophe environnementale majeure. Pour compléter le tableau il convient de citer les milliers de tonnes de CO2 rejetées, en parfaite incohérence avec le plan Climat…

 

Le président Macron vient pourtant le 27 octobre dernier de dire tout le bien qu’il pense de ce projet qui permettra à la Guyane « de faire valoir ses atouts ». Avançant l’hypothétique création de 800 emplois locaux il fait à nouveau un choix contraire à toute logique rationnelle pour privilégier des entreprises minières dont les activités sont parmi les plus polluantes de la planète.

En effet si la Guyane possède des atouts c’est d’abord son extraordinaire biodiversité qui rivalise avec l’amazonie brésilienne, Bornéo et Sumatra. Ce seul département français abrite au moins 98 % de la faune vertébrée française et des milliers d’espèces végétales y sont découvertes chaque année.

Il faut donc stopper immédiatement ce projet funeste, offrir un avenir à la jeunesse autochtone guyanaise et répondre aux besoins de nos concitoyens par un développement accompagné : éco-tourisme, recherche scientifique  et services publics (notamment hospitaliers) sont des voies qui permettraient la création d’emplois locaux et d’intérêt général pour notre pays. Une direction diamétralement opposée à celle du président Macron, toujours prompt à servir les intérêts particulier contre l’environnement et les populations locales.

Loïc Prud’homme

Mathilde Panot

députés France Insoumise, membre de la commission permanente Développement Durable

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