La Société Générale doit retirer sa plainte et rendre des comptes

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Tribune publiée dans Marianne

Les révélations dites « Panama Papers » ont établi que la Société Générale fait partie des cinq banques au monde qui ont le plus ouvert de sociétés offshore dans des paradis fiscaux. 

Cette pratique permet à des clients d’y déposer anonymement leur fortune afin d’échapper à la fiscalité de leur pays ou de dissimuler de l’argent sale issu de différents trafics. C’est ainsi près de 30 % du PIB mondial qui est hors de tout contrôle. 

Pourtant, depuis la crise financière de 2008, les banques avaient affirmé avoir recentré leurs activités sur le financement de l’économie réelle et la fin de toutes activités opaques et risquées. Ainsi, le 17 avril 2012, M. Frédéric Oudéa, directeur général de la Société Générale, avait déclaré devant une Commission d’enquête du Sénat que « La Société Générale a fermé ses implantations dans les pays qui figuraient sur cette liste grise (c’est à dire une liste de paradis fiscaux fixée par l’OCDE), mais aussi dans ceux que désignait la liste des États non coopératifs, c’est-à-dire en pratique, pour nous, à Panama. » Il est évident qu’il n’a pas dit la vérité.

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