Quelle complaisance de François Hollande et de ses ministres pour les salaires monstrueux des PDG ! Aujourd’hui, c’est le conseil d’administration des entreprises, c’est-à-dire les représentants choisis par les actionnaires, qui décident des rémunérations des dirigeants. À Renault comme à PSA, l’État est un de ses actionnaires, parmi les plus influents. Mais les ministres du gouvernement Hollande se cachent derrière leur petit doigt en expliquant que les représentants de l’État dans les conseils d’administration de Renault et PSA ont voté contre ces rémunérations mais qu’ils n’y peuvent rien car l’État n’est pas majoritaire au capital de ces entreprises.