Communiqué du groupe LFI-NUPES

Le président Macron s’est exprimé à l’issue de sa première journée en Nouvelle-Calédonie. 

Toutefois la feuille de route qu’il décrit se caractérise par le flou et l’indécision. Il tente la stratégie de l’« en même temps » dans le dossier calédonien. 

Il dit souhaiter un accord global et être confiant mais Il n’annonce pas que le Congrès sera reporté ou le texte retiré. 

C’est impossible ! La situation n’a pas changé : l’épée de Damoclès du Congrès de Versailles continue de planer au-dessus des discussions. Rien ne garantit que la méthode du passage en force sera abandonnée. 

Le groupe de la France insoumise salue l’installation d’une mission de dialogue mais s’interroge sur sa composition. 

Il réaffirme que pour parvenir à un accord global, les conditions des accords de Matignon-Oudinot et de Nouméa doivent être réunies : impartialité stricte de l’Etat, reconnaissance du fait colonial, méthode du consensus. Soit tout le contraire de ce que fait le gouvernement jusqu’à présent. Notre groupe demande la suspension immédiate du processus constitutionnel afin que les discussions pour un accord global sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie puissent aboutir, ainsi que la levée de l’état d’urgence.

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