De nombreuses études l’ont montré, les pesticides sont nocifs pour la biodiversité et la santé humaine.
75 % des populations d’insectes et 50 % de populations de certains oiseaux se sont effondrées en Europe dans les 30 dernières années. Les insectes pollinisateurs comme les abeilles sont en grave danger d’extinction.
Les effets sur la santé sont dévastateurs, y compris pour les populations vivant à proximité de cultures traitées : multiplication des cancers chez les enfants, cancers de la prostate chez les agriculteurs. Plus de 90 % de la population adulte de Martinique et de Guadeloupe a été rendue malade par l’épandage de chlordécone dans les bananerais.
Les résidus de pesticides sont présents dans de nombreux fruits et légumes ainsi que dans les fleurs mettant en danger toute la population.
Malgré cela, les plans Ecophyto se multiplient repoussant à toujours plus tard l’objectif de réduire de moitié l’utilisation des pesticides. Les exportations vers les pays du sud de substances interdites en Europe se poursuivent dans une politique de mépris colonial des populations de ces pays.
En 2017, Emmanuel Macron avait promis l’interdiction du glyphosate d’ici 2020. Une nouvelle promesse trahie : la Commission européenne en a prolongé l’autorisation pour 10 ans avec son soutien. Et maintenant sous la pression de la FNSEA et la Coordination rurale, l’Assemblée nationale s’apprête à ré-autoriser les néonicotinoïdes tueurs d’abeille.
Stop : il faut arrêter d’empoisonner la nature et les êtres humains. Pour cela il faut interdire les pesticides chimiques et aider à la reconversion de tous les paysans.
La France insoumise se joint donc à l’appel de la marche Printemps Bruyant à l’initiative de nombreuses associations le samedi 5 avril pour demander l’interdiction des pesticides partout en France et à Paris à 14h devant le Muséum national d’histoire naturelle.