Mardi 21 février, pour sa deuxième étape, la caravane populaire pour nos retraites s’est arrêtée à Châlette-sur-Loing dans le Loiret, au quartier Le Plateau.
Pour l’occasion, la députée référente du département, Danielle Simonnet, était présente. Les caravaniers et Danielle sont accueilli·es par un grand nombre de militant·es qui sont venu·es de tout le département pour le passage de la caravane ! Une journaliste de France Inter est également présente pour couvrir l’étape.
Danielle, accompagnée des insoumis·es, part en porte-à-porte pour échanger avec les habitant·es sur les retraites. Comme 93% des actifs, Martine est contre la réforme : « J’ai commencé à travailler à l’âge de 15 ans donc on aimerait bien finir à 62 ans pour profiter de notre retraite, si on peut encore… ». Ce constat est partagé par sa voisine de palier qui explique à Danielle : « On n’est pas sur d’arriver à l’âge qu’ils nous proposent, 64 ans c’est quand même très tard ». Ces témoignages sont révélateurs de l’inquiétude des travailleur·ses, ils et elles se demandent s’ils connaitront un jour la retraite.
Les militant·es échangent avec les familles descendues avec leurs enfants pour jouer sur l’aire de jeu non loin de notre stand. Les deux jeunes mères que Danielle aborde expliquent qu’elles soutiennent les grévistes mais n’ont pas encore participer aux manifestations : « Le 7 mars si les écoles seront fermées on ira manifester en famille ! ». Les habitant·es du quartier n’ont pas eu besoin qu’on leur rappelle la date, le pays sera bel et bien bloqué à partir du 7 mars. Nadine a suivi les débats à l’Assemblée nationale : « Ceux qu’on entendait le plus, c’est les députés de La France insoumise ! Grâce à eux on a compris que le gouvernement nous ment sur la réforme. Avec mon mari, on est fan ! On les applaudit même devant notre télé, ils portent notre colère à l’Assemblée et dans les médias, la colère du peuple ! ».
En bas d’un immeuble, Jeroen, un des caravaniers, discute avec Franck, agent d’entretien dans le quartier et Mourad, étudiant en alternance, qui profite de son après-midi de repos. Ils se demandent s’ils pourront partir à la retraite un jour : « Peut-être que je serais mort avant, si je pouvais faire grève je le ferais, mais j’ai pas l’argent pour », « Moi non plus, je n’ai pas les moyens de faire grève, je peine déjà à finir le mois, mais je suis allée à la manifestation qui avait lieu un samedi pour montrer que je ne suis pas d’accord avec cette réforme ». Mourad ajoute : « C’est l’horreur, on travaille énormément mais on aura une retraite minable et si on y arrive enfin, on n’aura peut-être même plus la santé pour en profiter ». Derrière les calculs des technocrates pour combler des hypothétiques déficits des caisses des retraites, voilà la réalité de cette réforme : Macron épuise et use le peuple.
On se retrouve demain pour la troisième étape de la caravane à Clamecy dans la Nièvre !
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