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CARAVANES POPULAIRES - Jour 4 - Étapes de Nantes et de Belfort

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Dimanche 14 août, les caravanes populaires ont fait étape à Nantes et à Belfort.

C’est sous la pluie battante que les militant·es accueillent les caravanier·es à Nantes. Dans le quartier Bellevue, le vent souffle fort, mais cela ne dissuade pas les insoumis·es qui se dirigent vers les bâtiments pour commencer le porte-à-porte. Nombre d’habitant·es nous disent s’être abstenu·es et sont surpris·es de rencontrer des militant·es politiques à la mi-août après les élections. « On ne va pas s’arrêter de militer car il n’y a pas d’élection », dit une militante. Katia, une aide-soignante de 36 ans, approuve les propositions que nous portons. « Je suis très fière que votre parti ait permis qu’une aide-soignante comme Caroline Fiat soit élue. Je suis ce qu’elle fait sur les réseaux sociaux. Ça me donne espoir. ». Sur le stand, Alexis, un chauffeur routier habitant le quartier, est lui aussi intéressé par l’activité de nos député·es. Comme des millions de Français·es, il espérait la victoire de l’Union Populaire. « Ça aurait changé la vie. Mais je suis très content de ce que font les nouveaux à l’Assemblée. J’ai suivi les débats sur le pouvoir d’achat. Je suis ce que font les deux député·es de Nantes Andy Kerbrat et Ségolène Amiot. Vous vous êtes battus. » Alexis accepte de devenir correspondant d’immeuble.

À Belfort, les caravanier·es retrouvent les militant·es en bas des immeubles. Dans cette ville qui a subit de plein fouet la désindustrialisation avec Alstom/General Electric, les gens ont le sentiment d’avoir été abandonnés par les gouvernements successifs. La question du pouvoir d’achat revient dans toutes les bouches. « On n’arrive plus à mettre de l’essence dans la voiture ! Je fais comment pour aller bosser ? » demande Patrick. « C’est pas comme si tout le reste n’augmentait pas aussi. Avant c’étaient 100 € pour faire les courses. Maintenant, pour la même chose, on paie 150 €. Mais moi, mon salaire, il n’a pas suivi ! ». Nos propositions de blocage des prix et d’augmentation du SMIC sont largement approuvées. Un électeur nous avoue avoir voté pour le Rassemblement national. « Je voulais que tout pète. » Nous lui expliquons que le RN a voté contre l’augmentation du SMIC. Dégoûté, il accepte de discuter avec nous de nos propositions : « J’aurais dû voter pour vous. Je n’aurais pas été trompé ». En porte-à-porte, les militant·es rencontrent aussi beaucoup d’abstentionnistes. Beaucoup trouvent très bien que nous venions en dehors des élections, notamment pour présenter l’activité parlementaire et les horaires de permanence de Florian Chauche, le nouveau député terrifortain. « Vous êtes les seuls à faire ça ! » Autour du stand, quelques jeunes viennent à notre rencontre. Ils ont voté pour Jean-Luc Mélenchon et veulent que nous l’emportions la prochaine fois. Pour eux comme pour d’autres habitant·es rencontré·es, « il faut pas se laisser faire » : tou·tes accueillent avec enthousiasme l’idée d’une marche contre la vie chère à la rentrée. « On se mobilisera, comptez sur nous ! »

On se retrouve demain pour le compte rendu des étapes de Bordeaux et de Vénissieux.

➡️ Rendez-vous sur la page des caravanes de l’Union populaire pour retrouver les étapes près de chez vous
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