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Les collectivités territoriales ne sont pas une variable d’ajustement !

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réseau des élus

Communiqué de presse du réseau des élu·es insoumis·es et citoyen·nes du 04 avril 2022.

Le candidat Emmanuel Macron a présenté son projet politique pour les cinq années à venir s’il est réélu. A l’ordre du jour : austérité et précarité des français·es !
En effet, pour financer son programme, le président sortant annonce la somme de 50 milliards d’euros. Une fois de plus les collectivités territoriales devront se serrer la ceinture !

Tout d’abord, Emmanuel Macron mise sur la compétitivité de nos entreprises pour atteindre le plein emploi. C’est ainsi qu’il projette de supprimer la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Cet impôt est entièrement destiné à financer les collectivités locales. Or, le montant de la CVAE est très faible pour les petites et moyennes entreprises. Cette suppression bénéficiera aux multinationales, donc aux milliardaires et non pas aux travailleurs. Il s’agit bel et bien d’une manière déguisée de mettre encore plus d’argent dans la poche des actionnaires.

Ensuite, le président sortant souhaite réduire de 20 Milliards d’euros la dotation aux collectivités locales. Cela signifie que leur budget de fonctionnement sera réduit et qu’il y aura moins d’agent·es et moins de services publics dans nos communes. Pendant que l’ensemble des français·es subit l’augmentation de tous les prix, et notamment celle des énergies et de l’essence, le candidat Macron envisage de contraindre les collectivités locales à rendre leurs services publics encore moins accessibles aux plus précaires. Face aux coupes budgétaires, les élu.es locaux·ales n’auront d’autres choix que de réduire les dépenses du social, de l’éducation, de la culture ou encore des services à la personne. La crise du covid-19 a définitivement révélé l’importance de nos services publics pour toutes et tous et notamment pour les plus nécessiteux·ses. Il nous est urgent de les développer.

Nous, élu·es du réseau des élu.es insoumis·es et citoyen·nes, nous nous opposons fermement à cette vision qui ne fera qu’étouffer les collectivités territoriales et peser sur les français·es !

Il existe pourtant bien d’autres possibilités que la République en Marche semble incapable de faire émerger de son logiciel de pensée néo-libéral. L’austérité n’est pas la solution et les collectivités territoriales ne doivent pas être une variable d’ajustement budgétaire. Il nous semble essentiel de redonner du pouvoir aux communes, et donc de leur octroyer des moyens financiers adéquats. Un impôt plus juste et mieux réparti permettrait réellement de faire face aux besoins croissants de la population en service public. Pour cela, nous devons prendre en compte les revenus des habitant·es dans toute la fiscalité et bannir les impôts qui n’en tiennent pas compte. Les plus riches participent davantage à l’effort que les plus précaires. De plus, nous devons réduire les dépenses des collectivités en empêchant les grands projets inutiles ou écocides qui ne résultent souvent que de l’envie de certaines majorités de briller le temps d’un mandat.

L’austérité n’est pas une fatalité et le programme de l’Avenir en Commun le démontre. Pour qu’un autre monde devienne réalité, il faut se mobiliser dans les unes et en faveur de la seule perspective pour une société apaisée : celle de L’Union Populaire , portée par son candidat Jean-Luc Mélenchon. Son élection à la présidence de la République permettra de redonner aux communes les moyens de leur libre administration. Nous leur ferons confiance pour engager avec nous la nécessaire planification écologique indispensable aux vivants et pour nous aider à atteindre rapidement l’objectif d’accessibilité aux services publics dans un rayon de 30 minutes partout en France.

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