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Imaginez, une seule seconde, l’Élysée sans eau !

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Monsieur le Premier Ministre,

Imaginez, une seule seconde, l’Élysée sans eau.

Imaginez, une seule seconde, le personnel du Président de la République se relayer rue du Faubourg St Honoré avec des packs d’eau sur les épaules, recueillir de l’eau dans des fontaines, apporter le linge à la laverie.

Imaginez, une seule seconde, Emmanuel et Brigitte Macron boire de l’eau avec des matières fécales ou du chlordécone.

Imaginez, une seule seconde, vos enfants manquer 1 mois et demi de cours par an car il n’y a plus d’eau à l’école.

Imaginez, une seule seconde, vous lever à 3 heures du matin pour espérer recueillir un filet d’eau au robinet.

Imaginez, une seule seconde, la plus grande pandémie du siècle dans un territoire où il n’y a pas d’eau pour se laver les mains.

Monsieur le Premier Ministre, délocalisez l’Élysée au Gosier, à St-François, à Goyave ou aux Abymes pour voir !

Voilà à quoi ressemble le quotidien scandaleux de nos compatriotes de Guadeloupe. 

Des familles reçoivent des factures d’eau de 5000 euros tout en subissant des coupures d’eau incessantes qui leur pourrissent la vie. Certaines d’entre elles vivent sans eau depuis 6 années ! 

Des familles se ruinent, investissent jusqu’à 8000 euros, sans aucune aide de l’État, pour s’acheter une citerne et recueillir de l’eau de pluie pour vivre. 

Mais vous, pas un mot ! Pas un mot sur les ravages de la Générale des eaux, Véolia, qui a laissé les canalisations à l’abandon, pas un mot sur les millions détournés sur le dos des usagers, pas un mot en faveur d’une gestion publique de l’eau dont la population a besoin. 

400 000 Françaises et Français sont en détresse. Faut-il que les malheurs des Guadeloupéens et de tant d’autres de nos compatriotes arrivent jusqu’à vous pour vous en soucier ?

Il est de la responsabilité de l’Etat de garantir le droit humain à l’eau et à l’assainissement. En Guadeloupe, une catastrophe sanitaire et écologique est en cours. Nous n’avons plus le temps, sortez l’argent ! 

Monsieur le Premier ministre, la Guadeloupe se meurt : rendez aux guadeloupéens leur dignité.

 
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