Tous les sites

La commission nationale pour l’élimination des mines antipersonnel doit être maintenue !

pARTAGEZ

Communiqué du groupe LFI-NFP

L’Assemblée nationale vient de confirmer la suppression de la commission nationale pour l’élimination des mines antipersonnel (CNEMA) opérée par amendement du groupe macroniste dans un texte traitant pourtant de la simplification de la vie économique.

Cette décision est absurde et irresponsable. A l’heure de la recrudescence de l’usage des mines antipersonnel notamment en Ukraine, la France, signataire de la convention d’Ottawa, devrait au contraire tout faire pour œuvrer au respect du droit international. Alors que 4 pays de l’Union européenne ont annoncé leur intention de quitter la convention, et que la Pologne envisage de produire à nouveau ces mines, la France supprime son organe de contrôle. Elle envoie un très mauvais signal.

La commission a pour mission de contrôler l’application de la convention d’Ottawa, qui ne prévoit pas seulement la destruction de ces armes, ce que la France a fait, mais aussi l’aide et le soutien aux pays membres, notamment pour l’assistance au déminage. Loin d’être inutile, cette commission est cruciale pour le suivi des actions de la France en la matière, et pour le contrôle parlementaire.

Les mines antipersonnel sont des armes qui ravagent les populations civiles à très long terme, bien après la fin de conflits armés. Les principales victimes sont les enfants. Leur réapparition dans les conflits armés est une catastrophe humanitaire qui va durer dans le temps. Seule la convention d’Ottawa et sa bonne application avait permis de faire reculer significativement le nombre de victimes. Nous devons tout faire pour empêcher leur retour.

Rechercher