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10 mesures pour sortir l’industrie automobile de la crise

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Un nombre sans précédent de plans sociaux et de fermetures de site illustrent le démantèlement de l’industrie automobile dans notre pays. Les grands groupes augmentent leurs profits tout en détruisant massivement des emplois. Prenons l’exemple de Stellantis qui a versé 4,2 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires en 2024, en même temps que la firme a annoncé la suppression de plus de 800 postes en France. Dans cette crise, le développement de la sous-traitance et la concurrence chinoise croissante, en particulier sur le marché des véhicules électriques, ont été des facteurs accélérateurs. Le gouvernement, par son inaction complice, est directement responsable de ce naufrage industriel.

Toutefois, la catastrophe peut être évitée si nous opérons un changement de cap radical. Le groupe LFI-NFP et la Délégation France insoumise au Parlement européen proposent un plan de 10 mesures ambitieuses à prendre de toute urgence pour stopper l’hémorragie, protéger nos emplois et organiser la bifurcation écologique du secteur. L’ensemble de ces mesures vise à encourager une production relocalisée, ajustée aux besoins de la population, accessible financièrement et répondant aux impératifs environnementaux. La puissance publique, si elle se donne les moyens d’une réelle planification, peut y parvenir.

Avalanche de plans sociaux dans l’industrie : la France Insoumise appelle à sauver les salarié·es

Le ministre de l’industrie, Marc Ferracci, a admis ce que tout observateur de l’industrie française sait déjà : les plans sociaux vont se multiplier. Finie la réindustrialisation en trompe l’œil : cette année, 23 usines ont ouvert quand 37 ont fermé. La CGT estime à 33 000 les emplois directs supprimés par des plans sociaux, 60 000 en intégrant la sous-traitance et l’intérim. Plus de la moitié de ces emplois sont dans l’industrie ! Les licenciements économiques ont augmenté de 15% en 2024. Les niveaux records de défaillance chez les TPE, PME et ETI font froid dans le dos. Et la France reste un des déficit commerciaux les plus importants d’Europe. La vie de dizaines de milliers de familles françaises s’apprête à basculer. 

Les causes de ce carnage sont multiples mais partagent la même racine : le libéralisme économique et la politique de Macron en faveur des dividendes des actionnaires. Les dépenses colossales d’argent public, 170 milliards d’aides gouvernementales par le biais d’exonérations de cotisations patronales et des cadeaux fiscaux sans précédent, ainsi que l’indifférence aux difficultés du tissu industriel local - crise de l’énergie, absence de protection douanière - ont aggravé le déficit commercial, fait reculer la production industrielle et détruit l’emploi. 

Depuis 2022, les députés LFI-NFP n’ont eu de cesse d’alerter le Gouvernement sur le désastre en cours, lors de nos questions sur les plans sociaux ; en soutenant financièrement les salariés en lutte ; en défendant des amendements pour protéger les salariés et nos industries clés ; en exigeant que les entreprises françaises paient l’électricité à son coût de production national. Le macronisme a décidé de rester sourd. 

Nous avons de nouveau défendu le blocage des prix de l’énergie pour les entreprises dans notre niche du 28 novembre. Maintenant que le NFP est la coalition la plus nombreuse, LFI a fait adopter, lors de l’examen du budget 2025 en Commission des finances, des mesures d’urgence comme la renationalisation d’Orpella, d’Atos et la création d’un fonds de reprise des sous-traitants automobiles. Nous exigeons également le conditionnement des aides publiques aux grands groupes au maintien de l’emploi en France, y compris chez leurs sous-traitants. 

Mais tout a été balayé par un 49-3 du Gouvernement. Nous avons répondu par la censure. Car si on peut changer des gouvernements, on ne revient pas en arrière sur une délocalisation, une fois que les machines ont quitté le pays.

Nous demandons la création d’une commission d’enquête pour que toute la lumière soit faite sur l’usage des aides publiques par les entreprises dans un contexte de désindustrialisation !

🗓️ agenda des déplacements de nos député·es en soutien aux luttes

  • 4 octobre 2024 : Dumarey et Novares à Strasbourg
  • 17 octobre 2024 : Rassemblement avec les salarié·es de l’automobile devant le Mondial de l’Auto 2024 à Paris
  • 24 octobre 2024 : Valéo à La Suze-sur-Sarthe
  • 6 novembre 2024 : MA France à Aulnay-sous-Bois et Michelin à Cholet
  • 8 novembre 2024 : Usine Michelin à Vannes
  • 13 novembre 2024 : Michelin à Clermont-Ferrand
  • 14 novembre 2024 : Team Tex à Paris
  • 2 décembre 2024 : Novares à Ostwald
  • 6 décembre 2024 : Fonderie de Bretagne à Caudan
  • 11 décembre 2024 : Fonderie de Bretagne à Caudan
  • 25 janvier 2025 : Fonderie de Bretagne à Caudan

SOUTIEN AUX SALARIÉ·ES DE MICHELIN 

 

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SOUTIEN AUX SALARIÉ·ES DES FONDERIES DE BRETAGNE

salon de l’automobile 2024

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