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Communiqué du groupe LFI-NFP

Après sept ans aux affaires, Bruno Le Maire quitte Bercy en vantant son « bon bilan économique ». Rien ne remet en cause son autosatisfecit. L’explosion de la dette publique de 900 milliards d’euros depuis 2017 ? C’est selon lui la faute des collectivités locales, et non celle des innombrables cadeaux fiscaux faits aux plus riches. Les difficultés à financer notre modèle social ? C’est parce que les arrêts maladies ont explosé, et pas en raison des exonérations de cotisations sociales que son gouvernement ne cesse de multiplier.

Les mensonges de Bruno Le Maire n’arrivent pourtant pas à couvrir la réalité de son bilan. Le baromètre de la pauvreté et de la précarité auprès des Français, publié hier par le Secours Populaire Français, est sans appel.

62% des Français.es ont connu ou ont été sur le point de connaître une situation de pauvreté. La situation est encore pire pour les ouvriers (80%), les personnes en zones rurales (69%) et les personnes vivant avec un enfant de moins de 18 ans (68%). La macronie a sans cesse refusé le blocage des prix, alors que 50% de nos concitoyen.nes déclarent ne pas toujours se nourrir à leur faim pour pouvoir nourrir leurs enfants. Le gouvernement et ses allié.es ont recouru plus d’une vingtaine de fois au 49-3 pour imposer des budgets de la Sécurité sociale toujours plus austéritaires, alors qu’aujourd’hui 34% des Français.es déclarent accéder difficilement aux services de santé (44% en zones périurbaines et en zones rurales). Quant au SMIC, il correspond désormais… au seuil de privation. Dans la France de 2024, travailler à temps plein n’empêche pas de renoncer à des rendez-vous médicaux, de conserver des vêtements usés ou de manger froid pour économiser les plaques de cuisson.

L’urgence sociale appelle une rupture avec le macronisme et des mesures fortes, portées par le Nouveau Front Populaire, telles que la revalorisation du SMIC à 1 600 euros, le blocage des prix et un budget permettant de financer réellement nos services publics. 

Michel Barnier, nommé à Matignon avec la bienveillance du RN, lui promet de continuer cette casse sociale. Rappelons qu’il est pour la retraite à 65 ans, considère que la protection sociale encourage l’« assistanat » et souhaite faire la chasse aux personnes privées d’emplois. 

Nous nous opposerons sans relâche à cette politique funeste. Nous demanderons la censure du gouvernement Barnier. Nous appellerons à la destitution d’Emmanuel Macron, chef d’orchestre de la guerre sociale faite aux Français.es, et qui refuse de reconnaître leur vote appelant à en finir avec les politiques austéritaires.

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