Alors que la France est dans l’attente d’un nouveau gouvernement, les enjeux relatifs à la situation internationale préoccupante restent prégnants. Des questions vitales pour les Français comme pour l’ensemble de l’humanité étaient ainsi en discussion au 75e sommet de l’OTAN, qui vient de s’achever.
Cette organisation y a répondu avec son approche habituelle. Dès lors qu’aucune piste politico-diplomatique n’est avancée des propositions alternatives à la guerre totale en Ukraine doivent être portées par la France.
Nous réaffirmons par exemple la nécessité de partir de problèmes concrets de sécurité concernant toute la région pour obliger les belligérants à se mettre autour de la table. Par exemple l’ONU s’est à nouveau emparée du sujet des centrales nucléaires ukrainiennes. Le vote d’hier de l’Assemblée Générale de l’ONU demandant à la Russie de laisser l’Agence Internationale de l’Energie Atomique d’accéder à nouveau aux installations nucléaires ukrainiennes est un nouvel exemple de propositions que nous portons depuis 2022, notamment par la voix de Jean-Luc Mélenchon.
Au Liban, où 700 soldats français sont déployés dans le cadre de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), tout doit être fait pour stopper l’escalade à la guerre qui s’aggrave de jour en jour. Ceci implique un cessez-le-feu à Gaza.
En Asie – Pacifique, dans la continuité du veto mis en juin 2023 par le Président de la République à l’installation d’un bureau de l’OTAN au Japon, la France doit incarner une autre voie et refuser tout embrigadement dans l’affrontement voulu par certains entre les Etats-Unis et la Chine.
De fait la France est, d’une manière ou d’une autre, présente dans toutes les zones stratégiques où les conflits susceptibles de dégénérer en guerre générale se font les plus intenses. Elle doit pouvoir tenir son rang, et contribuer à la paix.
Pour le secteur international de La France Insoumise,
Arnaud Le Gall, député LFI – NFP