Vous avez tous une bonne raison de voter pour nous

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Parce que notre programme est le plus complet.

Parce qu’il a été construit en partant de vos réclamations, de vos attentes, de vos colères et de vos espoirs.

Parce que nous combattons le projet raciste et de casse sociale de l’extrême droite et voulons l’empêcher d’arriver au pouvoir. 

Parce que nous luttons contre la multiplication des discours de haine et contre la prolifération des menaces et des violences qui abîment notre démocratie.

Parce que nous allons répondre à l’urgence sociale, au défi climatique, à la réparation des services publics, à un chemin d’apaisement en France et dans le monde.

Vous avez tous une bonne raison de voter pour nous !

Cliquez sur la ou les situation·s qui vous correspondent, et laissez-vous convaincre !

Je suis dans le rouge chaque mois 

Nous sommes entrés dans une ère de pauvreté de masse : plus de 10 millions de pauvres, 8 millions de personnes à l’aide alimentaire, 12 millions en précarité énergétique qui ont froid chez elles, 300 000 personnes sans domicile, 4 millions de mal-logés. Dans la 6e  puissance économique mondiale, ces chiffres devraient faire honte à ceux qui gouvernent ! 

Derrière ces chiffres en constante augmentation, se cachent autant de personnes qui galèrent, ont du mal à finir les fins de mois, et n’ont pas accès aux services publics, à la santé, à la justice, à l’éducation, au sport ou à la culture. 

Le gouvernement d’Emmanuel Macron a fait le choix assumé de renforcer les inégalités, fragiliser les plus pauvres et accroître la fortune des plus riches. Le bilan de leurs politiques c’est toujours plus de cadeaux aux riches, notamment avec la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), mais toujours plus de mépris des plus pauvres : baisse des APL, retraite à 64 ans, chasse aux chômeurs, RSA conditionné et casse des services publics. 

Le programme du Rassemblement National ne propose pas d’avenir plus radieux pour lutter contre la pauvreté. Au contraire, à l’Assemblée Nationale le RN a voté contre l’augmentation du SMIC, contre l’indexation des salaires sur l’inflation, contre le gel des loyers, contre l’augmentation du nombre d’hébergements d’urgence, ou encore contre la garantie d’autonomie pour les jeunes en formation. 

La lutte contre la pauvreté est prioritaire dans le programme du Nouveau Front Populaire. Nous nous engageons à augmenter les salaires et le pouvoir d’achat, bloquer les prix des produits de première nécessité et encadrer les loyers. 

 

Dans les 15 premiers jours : 

  • Bloquer les prix des biens de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants par décret, et renforcer le bouclier qualité-prix pour les outre-mer
  • Augmenter le minimum contributif (pension de retraite pour une carrière complète) au niveau du SMIC et le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté
  • Augmenter les salaires par le passage du SMIC à 1600€ net, par la hausse de 10% du point d’indice des fonctionnaires (intégralement compensée pour les collectivités territoriales), augmenter les indemnités des stagiaires, le salaire des apprentis et des alternants
  • Revaloriser les APL de 10 %
  • Faire les premier pas pour la gratuité intégrale à l’école : cantine scolaire, fournitures, transports, activités périscolaires

 

Dans les 100 jours : 

  • Organiser une grande conférence sociale sur les salaires, l’emploi et la qualification
  • Indexer les salaires sur l’inflation et porter l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) au niveau du SMIC
  • Abolir la taxe Macron de 10% sur les factures d’énergie, annuler la hausse programmée du prix du gaz au 1er juillet, plafonner les frais bancaires, faire la gratuité des premiers KwH, abolir les coupures d’électricité, de chaleur et de gaz (hors trêve hivernale), annuler les réformes Macron sur le revenu de solidarité active (RSA)
  • Instaurer le repas à 1 euro dans les Crous
  • Mettre en place une garantie d’autonomie qui complète les revenus des ménages situés sous le seuil de pauvreté (accessible dès 18 ans pour les personnes indépendantes fiscalement et dès 16 ans pour les élèves de l’enseignement professionnel)
  • Accroître la progressivité de l’impôt sur le revenu à 14 tranches
  • Rendre la CSG progressive

 

Les mois suivants : 

  • L’abrogation de la loi Kasbarian qui criminalise les locataires et l’interdiction des expulsions locatives pour impayés sans proposition de relogement
  • L’encadrement des loyers de manière obligatoire dans les zones tendues ainsi que des prix du foncier
  • La garantie universelle des loyers pour sécuriser les propriétaires et les locataires
  • Garantir des tarifs accessibles et des mesures de gratuité ciblée (jeunes, précaires, etc) dans les transports publics et baisser la TVA sur la tarification des transports en commun à 5,5 %
  • Étendre la gratuité dans tous les musées nationaux, garantir une tarification abordable dans les institutions publiques et encadrer les tarifs abusifs des lieux privés

Pauvreté, chômage, dépression, précarité… La manière dont notre pays traite sa jeunesse n’est pas à la hauteur de ce qu’un pays aussi riche que le nôtre devrait lui proposer. Quelle que soit la diversité de leurs parcours et de leurs situations, les jeunes subissent de plein fouet les conséquences désastreuses des politiques uniquement guidées par la logique du profit immédiat. 

Le programme du Rassemblement National ne propose pas un avenir plus radieux pour la jeunesse. Il maintient la politique de sélection qui accroît les inégalités et la précarité de celles et ceux, qui sans solution pour étudier là où ils le souhaitent, se retrouvent obligés d’enchaîner les petits boulots, d’aller dans des domaines très éloignés de leurs inspirations et de se restreindre au quotidien. 

La jeunesse mérite mieux que de subir l’appauvrissement et le mépris généralisé à son encontre. Le programme du Nouveau Front Populaire propose l’émancipation de la jeunesse, son autonomie et sa qualification pour que chacune et chacun puisse construire son avenir. 

 

Les 15 premiers jours 

  • Bloquer les prix des biens de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants par décret, et renforcer le bouclier qualité-prix pour les outre-mer
  • Augmenter les indemnités des stagiaires, le salaire des apprentis et des alternants
  • Revaloriser les APL de 10 %

 

Les 100 premiers jours 

  • Démocratiser l’université en abolissant Parcoursup et la sélection dans l’université publique, instaurer le repas à 1 euro dans les Crous
  • Mettre en place une garantie d’autonomie qui complète les revenus des ménages situés sous le seuil de pauvreté (accessible dès 18 ans pour les personnes indépendantes fiscalement et dès 16 ans pour les élèves de l’enseignement professionnel)
  • Faire un grand plan pour la santé mentale, notamment en augmentant les moyens de la psychiatrie publique et en accroissant le nombre de places dédiées en faculté de médecine

 

Les mois suivants

  • Garantir des tarifs accessibles et des mesures de gratuité ciblée (jeunes, précaires, etc) dans les transports publics et baisser la TVA sur la tarification des transports en commun à 5,5 %
  • Arrêter le Service National Universel (SNU) pour soutenir à nouveau les associations de jeunesse et d’éducation populaire
  • Créer un dispositif de billet unique ouvert aux jeunes permettant d’accéder à l’ensemble des trains, transports en commun ainsi qu’aux vélos et voitures en libre service du territoire français
  • Rénover les équipements sportifs existants, notamment dans les universités

En France 213 000 femmes subissent chaque année des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire ou ex-conjoint, et 41 % des femmes ont déjà subi des violences de la part de leur compagnon. La libération de la parole autour de #MeToo, #MeTooInceste, #MeTooThéâtre, #MeTooPolitique ou encore le décompte des féminicides, ont été des grandes étapes franchies dans la libération de la parole.

Mais elles n’ont pas engendré un changement de cap du gouvernement, alors même qu’Emmanuel Macron prétendait faire de la lutte pour les droits des femmes la grande cause du quinquennat. Alors que les associations demandent un milliard d’euros pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, seulement 79 millions y ont été consacrés pendant le premier quinquennat. Macron met aussi en danger les femmes en fermant des plannings familiaux et des maternités, provoquant des drames en milieu rural. Des coupures budgétaires drastiques aux centres IVG (interruption volontaire de grossesse) ont remis directement en cause le droit à disposer de son corps.

Le RN, lui, encourage le contrôle des corps, en s’abstenant ou en votant contre la constitutionnalisation du droit à l’avortement cette année, et en votant contre la résolution européennes visant à condamner la Pologne qui a décidé d’interdire la quasi-totalité des avortements en 2021. Les partis proches du RN ne sont pas en reste : l’extrême droite italienne au pouvoir autorise désormais les militants anti-IVG à démarcher à l’intérieur les cliniques, et la nouvelle constitution hongroise défend «  la vie du fœtus dès sa conception ». 

Pour le Rassemblement National, comme Macron, les femmes françaises sont des outils pour relancer la natalité « française  », le « réarmement démographique ».

Le Nouveau Front Populaire quant à lui met les droits des femmes au premier plan. 

 

15 premiers jours

  • Créer les places d’accueil d’hébergement d’urgence permettant un accueil inconditionnel
  • Adopter une diplomatie féministe en augmentant les financements internationaux pour les droits des femmes et en poussant l’adoption de la clause de la législation la plus favorisée en Europe

 

100 premiers jours

  • Instaurer un Commissariat à l’égalité doté d’un Observatoire des discriminations et de pôles spécialisés au sein des services publics et des cours d’appel
  • Adopter et mettre en œuvre un plan de lutte contre les discriminations, notamment à l’embauche, à la santé et au logement, et le renforcement des sanctions

 

Les mois suivants

  • Garantir l’accès à chaque famille à un mode de garde adapté grâce à un service public de la petite enfance ouvrant 500 000 places en crèches ou autre solution de garde
  • Conditionner les aides aux entreprises au respect de critères environnementaux, sociaux et de lutte contre les discriminations au sein de l’entreprise. Les inscrire dans une stratégie industrielle publique. Exiger le remboursement des aides en cas de non-respect des contreparties
  • Adopter une loi intégrale pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles en portant le budget à 2,6 milliards d’euros comme demandé par les associations
  • Instaurer l’égalité salariale et créer un congé menstruel dans les entreprises et administrations
  • Prendre en charge par la Sécurité sociale les protections menstruelles et sanctionner les fabricants qui ne respectent pas le contrôle sanitaire et la régulation des prix
  • Porter un plan de 10 000 équipements sportifs supplémentaires, pensé pour favoriser la pratique du sport féminin et du parasport.

Après s’être opposé au mariage pour tous et à l’interdiction des thérapies de conversion, et après avoir voté pour la loi Darmanin – Le Pen sur l’immigration – qui facilite l’expulsion de personnes LGBTI dans des pays où leur existence même est menacée – la droite et l’extrême droite ont lancé une offensive transphobe. 

Partout où la droite et l’extrême droite passe en Europe, les droits des personnes LGBTI reculent. La Hongrie de Viktor Orbán et la Pologne de Mateusz Morawiecki ont pris des mesures discriminantes en étant soutenus par les parlementaires d’extrême droite au Parlement européen. Ils ont refusé de condamner une loi associant homosexualité et pédophilie en Hongrie. Ils ont également voté contre la reconnaissance des mariages et autre unions de personnes de même sexe à travers toute l’Union européenne. 

Face aux réactionnaires, le Nouveau Front Populaire se battra pour nos droits fondamentaux. 

 

100 premiers jours 

  • Instaurer un Commissariat à l’égalité doté d’un Observatoire des discriminations et de pôles spécialisés au sein des services publics et des cours d’appel
  • Adopter et mettre en œuvre un plan de lutte contre les discriminations, notamment à l’embauche, à la santé et au logement, et le renforcement des sanctions

 

Les mois suivants

  • Conditionner les aides aux entreprises au respect de critères environnementaux, sociaux et de lutte contre les discriminations au sein de l’entreprise. Les inscrire dans une stratégie industrielle publique. Exiger le remboursement des aides en cas de non-respect des contreparties
  • Adopter une loi intégrale pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles en portant le budget à 2,6 milliards d’euros comme demandé par les associations
  • Établir la filiation par reconnaissance comme principe par défaut, rembourser la procréation médicalement assistée (PMA), la rendre accessible aux personnes trans
  • Mettre en œuvre un plan d’éradication des violences à l’encontre des personnes LGBTQI
  • Autoriser le changement d’état-civil libre et gratuit devant un officier d’état civil
  • Faire face à l’offensive transphobe : lutter contre la transphobie et augmenter les moyens dans la santé pour les transitions
  • Limiter strictement la concentration dans les industries culturelles et les médias dans les mains de quelques propriétaires et exclure des aides publiques les médias condamnés pour incitation à la haine ou atteinte à la dignité des personnes

Le racisme est une triple violence. Il prend la forme d’agressions physiques et morales, qui ciblent certains individus dont la dignité est contestée. Insidieusement, il circule dans les propos qui prêtent des comportements spécifiques à des populations, banalisant un traitement réservé et inégalitaire. Il étouffe en conséquence les conditions de vie quotidiennes de nombreuses personnes, qui vivent dans l’angoisse, sur le qui-vive et développent des réflexes de défense systématique. Or, les actes comme la parole raciste demeurent répandus dans notre pays.

Le programme du Rassemblement National est un programme xénophobe qui attise la haine et les peurs. Il propose d’inscrire le droit du sang dans la Constitution et de supprimer le droit du sol, de différencier entre les étrangers et les Français dans l’exercice des droits et libertés - notamment par la suppression de prestations sociales, de réduire le droit d’asile décrit comme “une filière d’immigration opportuniste” ou encore de limiter l’accès aux hautes fonctions pour les binationaux. 

Le programme du Nouveau Front Populaire pense que la créolisation, la rencontre des cultures qui se mélangent pour produire de l’inattendu, fait la richesse, la force et la beauté de notre patrie républicaine. Être français en République, ce n’est ni une couleur de peau, ni une religion, c’est adhérer au programme « liberté, égalité, fraternité » et respecter la loi. 

Voici nos propositions pour garantir la dignité et l’égalité de toutes et tous : 

 

100 premiers jours 

  • Donner à la justice les moyens de poursuivre et de sanctionner les auteurs de propos ou actes racistes, islamophobes et antisémites
  • Instaurer un Commissariat à l’égalité doté d’un Observatoire des discriminations et de pôles spécialisés au sein des services publics et des cours d’appel
  • Adopter et mettre en œuvre un plan de lutte contre les discriminations, notamment à l’embauche, à la santé et au logement, et le renforcement des sanctions
  • Mettre en place un plan de lutte et de prévention contre toutes les formes de racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie

 

Les mois suivants 

  • Augmenter les moyens de la justice pour garantir un traitement juste et dans un délai raisonnable de l’ensemble des procédures, notamment par l’embauche de magistrats, greffiers, agents de la protection judiciaire de la jeunesse
  • Mettre en place les récipissés pour les contrôles d’identité
  • Conditionner les aides aux entreprises au respect de critères environnementaux, sociaux et de lutte contre les discriminations au sein de l’entreprise. Les inscrire dans une stratégie industrielle publique. Exiger le remboursement des aides en cas de non-respect des contreparties
  • Exclure des aides publiques les médias condamnés pour incitation à la haine ou atteinte à la dignité des personnes
  • Garantir le droit du sol intégral pour les enfants nés en France et faciliter l’obtention de la nationalité française
  • Abroger les dispositions liberticides des lois sécurité globale, séparatisme, et les lois qui instaurent un état d’urgence permanent et portent atteinte à nos libertés individuelles et collectives, et réviser la loi et la doctrine sur l’ouverture du feu pour que cessent les morts pour refus d’obtempérer

En France, malgré les promesses, les personnes en situation de handicap sont reléguées à un statut de citoyen·nes de seconde zone. Seule victoire en 7 ans de macronisme : la déconjugalisation de l’AAH en 2023, obtenue de haute lutte par la mobilisation exemplaire des associations, des personnes concernées et de la gauche. Si cette victoire est bienvenue, elle reste très insuffisante au regard de la situation générale des personnes en situation de handicap.

Le niveau de vie des personnes en situation de handicap stagne très en-deçà de la moyenne nationale. Seules 38% des personnes reconnues handicapées sont en emploi. C’est deux fois moins que le reste de la population. Quand il est difficile de trouver un salaire, la solidarité ne permet pas de vivre décemment : l’allocation aux adultes handicapés (AAH), dont le montant maximal s’élève désormais à 1 016,05 € par mois, reste inférieure au seuil de pauvreté. Comme le reste des minimas sociaux, le Nouveau Front Populaire propose de l’augmenter au niveau du SMIC revalorisé à 1600 € net / mois.

En matière d’accessibilité des lieux publics, les objectifs fixés par la loi du 11 février 2005 ne sont toujours pas atteints, en particulier pour l’accès aux transports en commun ou aux commerces. Les moyens humains et financiers mis à disposition des enfants en situation de handicap restent très insuffisants pour leur assurer un accès plein et entier à l’éducation. 

Le handicap est le grand absent des programmes des droites et de l’extrême droite. Le programme du Rassemblement National n’y consacre pas le moindre mot. Les macronistes se contentent de répéter les promesses non-tenues d’Emmanuel Macron.

Le Nouveau Front Populaire s’engage à prendre les mesures nécessaires pour garantir au plus vite l’égalité réelle pour les personnes en situation de handicap : 

 

Les 15 premiers jours 

  • Organiser une conférence de sauvetage de l’hôpital public afin d’éviter la saturation pendant l’été, proposer la revalorisation du travail de nuit et du week-end pour ses personnels

 

Les 100 premiers jours 

  • Indexer les salaires sur l’inflation et porter l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) au niveau du SMIC revalorisé à 1600 € net / mois.
  • Instaurer un Commissariat à l’égalité doté d’un Observatoire des discriminations et de pôles spécialisés au sein des services publics et des cours d’appel
  • Adopter et mettre en œuvre un plan de lutte contre les discriminations, notamment à l’embauche, à la santé et au logement, et le renforcement des sanctions
  • Réguler l’installation des médecins dans les déserts médicaux et rétablir des permanences de soin des soignants libéraux dans les centres de santé
  • Créer un pôle public du médicament avec renforcement des obligations de stocks
  • Investir dans l’Éducation nationale à hauteur des besoins en réinvestissant dans les locaux scolaires, en renforçant les effectifs de la médecine scolaire - en garantissant le nombre de personnels par établissement - et de la vie scolaire en reconnaissant leur rôle pédagogique

 

Les mois suivants 

  • Mettre en place un plan Handicap qui intègre le remboursement intégral des fauteuils
  • Créer un service public d’accompagnement des élèves en situation de handicap, en formant et titularisant les actuelles accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH)
  • Organiser l’accessibilité universelle : tolérance zéro contre les entraves au déplacement ou à la vie quotidienne, imposer un plan de mise en accessibilité des transports, généraliser lestraductions en français « facile à lire et à comprendre » (FALC)
  • Conditionner les aides aux entreprises au respect de critères environnementaux, sociaux et de lutte contre les discriminations au sein de l’entreprise. Les inscrire dans une stratégie industrielle publique. Exiger le remboursement des aides en cas de non-respect des contreparties

Nous le savons, être parent est un défi de tous les jours. 

Si Emmanuel Macron reprend la rhétorique de l’extrême droite avec le « réarmement démographique », la parentalité est matériellement difficile pour de nombreuses personnes. Il en est le premier responsable avec sa politique de diminution du montant et de conditionnement d’accès de certaines prestations sociales. 

La précarité touche encore plus durement les familles monoparentales qui représentent un quart des familles françaises. Dans 80 % des cas, ce sont des mères isolées. 40 % vivent sous le seuil de pauvreté.

Réduction des moyens, démantèlement des services publics, développement de la concurrence : voici également le bilan d’Emmanuel Macron qui a abouti à la fermeture croissante de maternités, services pédiatriques et gynécologiques, rendant de plus en plus difficile aux femmes, familles et enfants la possibilité de se soigner

Quant à l’avenir de vos enfants, que ce soit Emmanuel Macron ou Jordan Bardella, ils n’en ont que faire dans leur programme. La planète brûle, ils continuent dans leur déni climatique. Leur vision de l’éducation est similaire : réarmement de la jeunesse, sélection à l’école et accroissement des inégalités. 

Lutter contre la précarité des parents et des familles monoparentales, préparer un monde vivable pour les générations futures, voici le programme du Nouveau Front Populaire. À chaque étape de la vie, nous construirons l’émancipation de toutes et tous. 

 

15 premiers jours

  • Bloquer les prix des biens de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants par décret, et renforcer le bouclier qualité-prix pour les outre-mer
  • Redonner à l’école publique son objectif d’émancipation en abrogeant le « choc des savoirs » de Macron, et préserver la liberté pédagogique
  • Faire les premier pas pour la gratuité intégrale à l’école : cantine scolaire, fournitures, transports, activités périscolaires
  • Augmenter le montant du Pass’Sport à 150 euros et étendre son utilisation au sport scolaire en vue de la rentrée

 

100 premiers jours

  • Lutter contre la précarité des familles monoparentales, notamment en déconjugalisant l’allocation de soutien familial, l’indexer sur l’inflation et défiscaliser la pension alimentaire
  • Réduire les effectifs par classe pour faire mieux que la moyenne européenne de 19 élèves
  • Interdire tous les polluants éternels (PFAS) pour toutes les utilisations, notamment les ustensiles de cuisine
  • Réguler l’installation des médecins dans les déserts médicaux et rétablir des permanences de soin des soignants libéraux dans les centres de santé

 

Dans les mois suivants 

  • Lancer le rattrapage des postes manquants de fonctionnaires à l’hôpital public, dans le soin et le médico-social, à l’école publique, dans la justice, dans les services et les agences de l’État, en revalorisant les métiers et les salaires
  • Garantir l’accès à chaque famille à un mode de garde adapté grâce à un service public de la petite enfance ouvrant 500 000 places en crèches ou autre solution de garde
  • Garantir des tarifs accessibles et des mesures de gratuité ciblée (jeunes, précaires, etc) dans les transports publics et baisser la TVA sur la tarification des transports en commun à 5,5 %
  • Soutenir la filière du bio et l’agroécologie, encourager la conversion en bio des exploitations en reprenant leur dette dans une caisse nationale et garantir un débouché aux produits bio dans la restauration collective
  • Établir la filiation par reconnaissance comme principe par défaut, rembourser la procréation médicalement assistée (PMA), la rendre accessible aux personnes trans
  • Étendre la gratuité dans tous les musées nationaux, garantir une tarification abordable dans les institutions publiques et encadrer les tarifs abusifs des lieux privés
  • Fixer la pratique de l’EPS à quatre heures hebdomadaires tout au long de la scolarité et créer une association sportive dans tous les établissements scolaires du premier degré
  • Mettre en place un taux maximal de sucre dans les aliments transformés

En France, la justice est maltraitée. Ses agent·es, trop peu nombreux, sont soumis·es à une charge de travail intenable et à une obsession du chiffre qui répond à une politique pénale répressive ainsi qu’à une logique économique néolibérale inefficace.

Les établissements pénitentiaires insalubres et surpeuplés font l’objet de rapports alarmants et de condamnations régulières par la Cour européenne des droits de l’homme. Cela n’est pas digne de la 7e puissance économique mondiale.

Le lien de confiance entre les citoyen·nes et la justice est aujourd’hui mis à mal. Le Nouveau Front Populaire mettra en place les mesures nécessaires pour rétablir ce lien de confiance et réparer le service public de la justice. 

 

15 premiers jours

  • Déployer de premières équipes de police de proximité, interdire les LBD et les grenades mutilantes, et démanteler les BRAV-M

 

100 premiers jours

  • Instaurer un Commissariat à l’égalité doté d’un Observatoire des discriminations et de pôles spécialisés au sein des services publics et des cours d’appel
  • Assurer la sécurité de la population par le rétablissement de la police de proximité

 

Les mois suivants 

  • Augmenter les moyens de la justice pour garantir un traitement juste et dans un délai raisonnable de l’ensemble des procédures, notamment par l’embauche de magistrats, greffiers, agents de la protection judiciaire de la jeunesse
  • Lancer le rattrapage des postes manquants de fonctionnaires à l’hôpital public, dans le soin et le médico-social, à l’école publique, dans la justice, dans les services et les agences de l’État, en revalorisant les métiers et les salaires
  • Mettre en place un nouveau code de déontologie, supprimer l’IGPN et l’IGGN et les remplacer par un nouvel organisme indépendant, rattaché à la Défenseure des droits, renforcer la formation des policiers
  • Agir contre la surpopulation carcérale, assurer des conditions dignes de détention et donner les moyens à l’administration pénitentiaire et judiciaire de réaliser sa mission en toute sécurité
  • Donner à la justice les moyens de poursuivre et de sanctionner les auteurs de propos ou actes racistes, islamophobes et antisémites
  • Mettre en place les récipissés pour les contrôles d’identité
  • Abroger les dispositions liberticides des lois sécurité globale, séparatisme, et les lois qui instaurent un état d’urgence permanent et portent atteinte à nos libertés individuelles et collectives, et réviser la loi et la doctrine sur l’ouverture du feu pour que cessent les morts pour refus d’obtempérer
  • Organiser des États généraux sur les libertés publiques

Nous ne voulons pas de la guerre sur le continent européen et dans le monde ! Depuis 7 ans, Emmanuel Macron joue avec le feu. En matière internationale, il s’aligne systématiquement sur les positions des États-Unis et rompt avec la tradition française de l’indépendantisme et du non-alignement.

Le monde connaît de grands bouleversements. En Ukraine, en Arménie, en République démocratique du Congo, le monde s’embrase.

Au Moyen Orient, depuis les attaques terroristes du 7 octobre, le conflit israélo-palestinien est revenu sur le devant de la scène médiatique. Plusieurs membres de la majorité macroniste ont apporté un soutien “inconditionnel” au gouvernement d’extrême droite de Netanyahu, donnant un blanc-seing à sa politique dont la Cour internationale de justice condamne le risque génocidaire. Il faut maintenant sortir par le haut du conflit en proposant une solution diplomatique qui commence par un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages, la fin de la livraison d’armes et la reconnaissance de l’État de Palestine. Des positions de bon-sens qu’Emmanuel Macron et Jordan Bardella rejettent.

En Kanaky-Nouvelle-Calédonie, le gouvernement d’Emmanuel Macron a décidé d’imposer sans préavis un dégel partiel du corps électoral. Cette décision soutenue par le vote du Rassemblement National, qui rompt avec les accords de Matignon et de Nouméa, a provoqué l’embrasement de la situation sur place.

En complète rupture avec cette logique va-t-en-guerre, le Nouveau Front Populaire porte la voix de la paix. En accord avec le droit international, le Nouveau Front Populaire agira pour :

  • Promouvoir une diplomatie française au service de la paix :
    • Une diplomatie qui préserve notre environnement : reconnaissance du crime d’écocide, protection des fonds marins, défense de la gestion des pôles comme bien communs de l’humanité, soutenir la création d’un tribunal international de justice climatique et environnementale 
    • Une diplomatie au service de la santé : défendre la levée des brevets sur les vaccins et les moyens médicaux de lutte contre les pandémies
    • Une diplomatie qui garantit la démilitarisation et la dépollution de l’espace
  • Adopter une diplomatie féministe en augmentant les financements internationaux pour les droits des femmes et en poussant l’adoption de la clause de la législation la plus favorisée en Europe
  • Adopter une diplomatie avec l’Afrique basée sur la souveraineté et la coopération entre les peuples, notamment via l’annulation des dettes « odieuse » de certains pays et la révision si nécessaire des accords de défense
  • Faire respecter l’engagement de la France d’attribuer 0,7% de son RNB à l’aide publique au développement. 
  • Abolir la réforme Macron du corps diplomatique
  • Interdire l’exportation de déchets ainsi que la production et l’exportation de pesticides dont l’usage est interdit en Europe
  • Défendre indéfectiblement la souveraineté et la liberté du peuple ukrainien ainsi que l’intégrité de ses frontières, par la livraison d’armes nécessaires, l’annulation de sa dette extérieure, la saisie des avoirs des oligarques qui contribuent à l’effort de guerre russe dans le cadre permis par le droit international, l’envoi de casques bleus pour sécuriser les centrales nucléaires, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen et œuvrer au retour de la paix
  • Retrouver la paix en Kanaky-Nouvelle Calédonie : abandonner le processus de réforme constitutionnelle visant au dégel immédiat du corps électoral. C’est un geste fort d’apaisement qui permettra de retrouver le chemin du dialogue et de la recherche du consensus. À travers la mission de dialogue, renouer avec la promesse du « destin commun », dans l’esprit des accords de Matignon et de Nouméa et d’impartialité de l’État, en soutenant la recherche d’un projet d’accord global qui engage un véritable processus d’émancipation et de décolonisation
  • Rompre avec le soutien coupable du gouvernement français au gouvernement suprémaciste d’extrême droite de Netanyahu pour imposer un cessez-le-feu immédiat à Gaza et faire respecter l’ordonnance de la Cour Internationale de Justice (CIJ) qui évoque, sans ambiguïtés, un risque de génocide
  • Agir pour la libération des otages détenus depuis les massacres terroristes du Hamas, dont nous rejetons le projet théocratique, et pour la libération des prisonniers politiques palestiniens
  • Soutenir la Cour Pénale Internationale (CPI) dans ses poursuites contre les dirigeants du Hamas et le gouvernement de Netanyahu
  • Reconnaitre immédiatement l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël sur la base des résolutions de l’ONU
  • Décréter un embargo sur les livraisons d’armes à Israël
  • Infliger des sanctions contre le gouvernement d’extrême droite de Netanyahu tant que celui-ci ne respecte pas le droit international à Gaza et en Cisjordanie
  • Demander la suspension de l’accord d‘association Union européenne - Israël, conditionné au respect des droits humains
  • Permettre l’organisation d’élections libres sous contrôle international pour permettre aux Palestiniens de décider de leur destin
  • Faire respecter la souveraineté du Liban et la protection des 700 Français engagés sous casque bleu pour le droit international

Le changement climatique a commencé, et il est irréversible. Nous devons agir vite, maintenant.

En 7 ans, les macronistes n’ont entrepris aucune des mesures drastiques nécessaires à la bifurcation écologique. Ils se sont contentés de mesures cosmétiques ou de greenwashing. L’écologie n’est pas leur priorité : d’ailleurs, le premier budget victime des coupes budgétaires a été celui du ministère de l’écologie.

De son côté, le Rassemblement national assume une position anti-écologique. Ils ont voté contre la suspension de l’exploitation minière des fonds marins et s’allient avec les macronistes pour voter main dans la main contre l’interdiction des jets privés et la limitation des polluants éternels (PFAS). 

Notre modèle économique est devenu insoutenable pour la planète. La planification écologique est le chemin pour atteindre l’harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature. Seul le Nouveau Front Populaire propose les mesures nécessaires à la bifurcation.

 

15 premiers jours :

  • Proposer une réforme de la Politique agricole commune (PAC)
  • Décréter un moratoire sur les grands projets d’infrastructures autoroutières et sur les méga-bassines
  • Mettre en place des règles précises de partage de l’eau sur l’ensemble des activités
  • Une diplomatie qui préserve notre environnement : reconnaissance du crime d’écocide, protection des fonds marins, défense de la gestion des pôles comme bien communs de l’humanité, soutenir la création d’un tribunal international de justice climatique et environnementale

 

100 Premiers jours :

  • Interdire tous les polluants éternels (PFAS) pour toutes les utilisations, notamment les ustensiles de cuisine
  • Faire voter une loi énergie-climat
  • Inscrire le principe de la règle verte
  • Mettre en place un plan climat visant la neutralité carbone en 2050
  • Renforcer la structuration de filières françaises et européennes de production d’énergies renouvelables (de la fabrication à la production)
  • Faire de la France le leader européen des énergies marines avec l’éolien en mer et le développement des énergies hydroliennes
  • Revenir sur la fusion entre l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de recherche sur la sûreté nucléaire (IRSN)
  • Refuser la privatisation des barrages hydroélectriques
  • Rétablir un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) renforcé avec un volet climatique
  • Instaurer une taxe kilométrique sur les produits importés

 

Les mois suivants :

  • Réaliser un diagnostic préalable des ressources naturelles avant implantation industrielle
  • Conditionner les aides aux entreprises au respect de critères environnementaux, sociaux et de lutte contre les discriminations au sein de l’entreprise. Les inscrire dans une stratégie industrielle publique. Exiger le remboursement des aides en cas de non-respect des contreparties
  • Augmenter les réserves des banques pour faire face aux risques climatiques
  • Zero financement des banques pour les énergies fossiles en commençant par les nouveaux projets
  • Mettre en place un plan rail et fret, créer des services express régionaux, adopter un moratoire sur la fermeture des petites lignes et les rouvrir dès que possible, revenir sur la privatisation de Fret SNCF
  • Défendre les zones agricoles, naturelles et les zones humides, doubler et améliorer la protection des aires maritimes protégées. Protéger strictement 10% des terres et des mers
  • Protéger la forêt en garantissant la diversité des essences, avec une filière sylvicole respectueuse de la biodiversité et des sols, garantissant les qualifications et les emplois des forestiers
  • Rétablir les milliers de postes supprimés dans le service public de suivi et de protection de la nature : à l’Office national des forêts, à l’Office français de la biodiversité, à Météo France, au Cerema
  • Atteindre durant le mandat le très bon état écologique et chimique de tous les cours d’eau (fleuves, rivières, ruisseaux) et réserves souterraines et faire contribuer les industriels à la dépollution des nappes et des sols
  • Annuler l’accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (CETA) ; renoncer à l’accord du Mercosur et protéger nos agriculteurs de la concurrence déloyale
  • Interdire l’importation de toute production agricole ne respectant pas nos normes sociales et environnementales
  • Soutenir la filière du bio et l’agroécologie, encourager la conversion en bio des exploitations en reprenant leur dette dans une caisse nationale et garantir un débouché aux produits bio dans la restauration collective
  • Rétablir le plan Ecophyto, interdire le glyphosate et les néonicotinoïdes avec accompagnement financier des paysans concernés
  • Sortir des fermes-usines, améliorer le bien-être animal et interdire l’élevage en cages d’ici la fin de mandature
  • Proposer un pacte européen pour le climat et l’urgence sociale
  • Instaurer un protectionnisme écologique et social aux frontières de l’Europe

Les gouvernements successifs ont organisé le démantèlement des missions de service public de la Police nationale, pour n’en faire qu’un outil brutal et répressif. 

La politique sécuritaire de Macron, c’est le fantasme qu’il faudrait surveiller et punir chaque instant du quotidien, au nom d’une réponse au « sentiment d’insécurité » lui-même stimulé par cette surveillance tous azimuts ! Les lois sécuritaires de Macron s’inspirent de faits divers, sans réflexion sur les mécanismes sociaux qui ont pu provoquer ces drames. Elles sont donc inutilement répressives et inefficaces. Le Rassemblement National s’inscrit dans la continuité du tout sécuritaire et répressif du gouvernement. 

Avec Macron, la sécurité n’est plus qu’un cocktail autoritaire de surveillance avec la reconnaissance faciale, de coercition avec les arrestations arbitraires, et de répression avec l’augmentation des peines. Depuis 20 ans, cette inflation pénale n’a jamais amélioré la sécurité ! En revanche, elle nuit à la réhabilitation et annihile nos libertés individuelles : la liberté d’aller et de venir, le droit à la vie privée, le droit à la dignité. La coercition ne peut être tolérée que lorsque tout le reste a échoué et qu’elle est encadrée par la justice. 

La police est au service des citoyens et des libertés. Elle doit assurer la sûreté, c’est-à-dire protéger les citoyens contre les décisions arbitraires. Nous considérons que la police est un service public essentiel et ne doit pas être centré sur un travail de répression (manifestation, refus d’obtempérer, etc.). Elle a besoin de moyens et d’une réorganisation autour de deux pôles complémentaires : création d’une police de proximité et revalorisation de la police judiciaire.

 

15 premiers jours 

  • Déployer de premières équipes de police de proximité, interdire les LBD et les grenades mutilantes, et démanteler les BRAV-M

 

100 premiers jours 

  • Assurer la sécurité des lieux cultuels et culturels (juifs, musulmans, chrétiens) de notre pays en renforçant si nécessaire toutes les mesures de protection policières dont elles bénéficient

 

Les mois suivants

  • Lancer le rattrapage des postes manquants de fonctionnaires à l’hôpital public, dans le soin et le médico-social, à l’école publique, dans la justice, dans les services et les agences de l’État, en revalorisant les métiers et les salaires
  • Assurer la sécurité de la population par le rétablissement de la police de proximité, la suppression de la réforme Darmanin qui a affaibli la police judiciaire, le maintien de l’ensemble des gendarmeries, l’augmentation des effectifs de police judiciaire, technique, scientifique, du renseignement, des unités en charge du narcotrafic, de la délinquance financière, du trafic d’êtres humains et du démantèlement des réseaux mafieux
  • Revoir et allonger la formation des policiers
  • Mettre en place un nouveau code de déontologie, supprimer l’IGPN et l’IGGN et les remplacer par un nouvel organisme indépendant, rattaché à la Défenseure des droits
  • Augmenter les moyens de la justice pour garantir un traitement juste et dans un délai raisonnable de l’ensemble des procédures, notamment par l’embauche de magistrats, greffiers, agents de la protection judiciaire de la jeunesse
  • Mettre en place les récipissés pour les contrôles d’identité
  • Arrêter le Service National Universel (SNU) pour soutenir à nouveau les associations de jeunesse et d’éducation populaire
  • Abroger les dispositions liberticides des lois sécurité globale, séparatisme, et les lois qui instaurent un état d’urgence permanent et portent atteinte à nos libertés individuelles et collectives, et réviser la loi et la doctrine sur l’ouverture du feu pour que cessent les morts pour refus d’obtempérer
  • Interdire la reconnaissance faciale et évaluer de manière indépendante les dispositifs de vidéosurveillance en lien avec le défenseur des droits
  • Protéger les lanceurs d’alerte

Les besoins de notre société sont immenses : la pauvreté ravage des villes entières, la bifurcation écologique n’est guère engagée, la France stagne sur plusieurs fronts technologiques et les qualifications ne s’élèvent plus. Le pays a besoin de travail humain.

Pourtant, les politiques du gouvernement gaspillent des millions de bras et de cerveau. Au lieu d’investir dans le travail, le « Président des riches » a favorisé les plus hauts revenus. La précarisation du travail est en forte hausse : 8 embauches sur 10 sont réalisées en contrat à durée déterminée. Les 35 heures et la réduction du temps de travail sont remises en cause. Le retardement de l’âge légal de départ à la retraite et l’allongement des durées de cotisation, de leur côté, ont conduit non seulement à la réduction des pensions obtenues, mais surtout à l’augmentation du chômage aux deux extrémités de la vie active. Deux personnes meurent chaque jour, en moyenne, dans un accident dans le cadre de leur emploi et le gouvernement ne fait rien. 

Face à cette situation d’urgence, le Rassemblement National a voté contre la hausse du SMIC, l’indexation des salaires sur l’inflation et l’encadrement des salaires. Dans leur programme, ni le Rassemblement National, ni les macronistes, n’ont une seule mesure sur le temps de travail ou les conditions de travail.

Cette situation n’est pas inéluctable. Notre projet vise à tirer collectivement les bénéfices de nos efforts : en permettant à chacun de contribuer au bien-être collectif par son travail tout en faisant en sorte que notre vie ne se consume pas dans l’emploi.

 

Dans les 15 premiers jours 

  • Bloquer les prix des biens de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants par décret, et renforcer le bouclier qualité-prix pour les outre-mer
  • Abroger immédiatement les décrets d’application de la réforme d’Emmanuel Macron passant l’âge de départ à la retraite à 64 ans, ainsi que les réformes de l’assurance-chômage
  • Augmenter les salaires par le passage du SMIC à 1600€ net, par la hausse de 10% du point d’indice des fonctionnaires (intégralement compensée pour les collectivités territoriales), augmenter les indemnités des stagiaires, le salaire des apprentis et des alternants



Dans les 100 premiers jours

 

  • Organiser une grande conférence sociale sur les salaires, l’emploi et la qualification
  • Indexer les salaires sur l’inflation et porter l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) au niveau du SMIC
  • Abolir la taxe Macron de 10% sur les factures d’énergie, annuler la hausse programmée du prix du gaz au 1er juillet, plafonner les frais bancaires, faire la gratuité des premiers KwH, abolir les coupures d’électricité, de chaleur et de gaz (hors trêve hivernale), annuler les réformes Macron sur le revenu de solidarité active (RSA)
  • Accroître la progressivité de l’impôt sur le revenu à 14 tranches
  • Rendre la CSG progressive
  • Rétablir un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) renforcé avec un volet climatique

 

Dans les mois suivants

 

  • Réaffirmer l’objectif commun du droit à la retraite à 60 ans
  • Rétablir les facteurs de pénibilité supprimés par Emmanuel Macron
  • Prendre en compte le RSA pour valider des trimestres en vue de la retraite
  • Indexer le montant des retraites sur les salaires
  • Soumettre à cotisation les dividendes, la participation, l’épargne salariale, les rachats d’action, les heures supplémentaires
  • Augmenter de 0,25 point par an pendant 5 ans les cotisations vieillesse et moduler les cotisations sociales patronales
  • Créer une surcotisation sur les hauts salaires
  • Encadrer la sous-traitance, garantir la responsabilité du donneur d’ordre et mettre en place des quotas de sous-traitants issus du tissu de TPE/PME et de l’artisanat local
  • Faire des salariés de véritables acteurs de la vie économique, en leur réservant au moins un tiers des sièges dans les Conseils d’Administration et en élargissant leur droit d’intervention dans l’entreprise
  • Créer un droit de préemption pour permettre aux salariés de reprendre leur entreprise sous la forme d’une coopérative
  • Accompagner les reprises des entreprises en SCOP par les salariés
  • Organiser une conférence nationale sur le travail et la pénibilité visant au rétablissement de la durée effective hebdomadaire du travail à 35 heures, au passage aux 32 heures dans les métiers pénibles ou de nuit immédiatement et son extension par la négociation collective
  • Adopter un plan d’action « zéro mort au travail » par le rétablissement des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), l’embauche d’inspecteurs du travail et de médecins du travail, la mise à jour du tableau des maladies professionnelles en intégrant notamment le burn-out
  • Défendre et renforcer les libertés syndicales et associatives et en finir avec leur répression

Les sept ans de gouvernement Macron auront été des années de dévalorisation du statut de fonctionnaire. Le sous-effectif constant dans les services de l’hôpital, de l’Education Nationale, de la fonction territoriale, de la police, et de tant d’autres crée souvent une surcharge intenable. La rémunération a été aussi attaquée par la loi de transformation de la fonction publique et l’annualisation du temps de travail. Il y a à peine quelques mois, le gouvernement Attal annonçait vouloir « lever le tabou du licenciement dans la fonction publique ». 

Le Rassemblement National n’a aucune mesure pour les services publics, si ce n’est la suppression de l’audiovisuel public. Il n’a aucune perspective pour les agents de la fonction publique, à part peut-être des coupures budgétaires et des suppressions de poste qui seront imposées par leur politique économique. 

Pour le Nouveau Front populaire, le service public est la clef de voûte de son projet vers une République juste, une et indivisible, garantissant des services publics de qualité à tous les citoyens sur le territoire national. En plus des nouveaux services qu’il est urgent d’ouvrir, il est essentiel de tout mettre en œuvre pour assurer des effectifs supplémentaires et des conditions de travail dignes pour les agents et pour rendre plus attractif leur statut.

 

15 premiers jours 

  • Augmenter les salaires par le passage du SMIC à 1600€ net, par la hausse de 10% du point d’indice des fonctionnaires (intégralement compensée pour les collectivités territoriales), augmenter les indemnités des stagiaires, le salaire des apprentis et des alternants
  • Redonner à l’école publique son objectif d’émancipation en abrogeant le « choc des savoirs » de Macron, et préserver la liberté pédagogique
  • Organiser une conférence de sauvetage de l’hôpital public afin d’éviter la saturation pendant l’été, proposer la revalorisation du travail de nuit et du week-end pour ses personnels

 

100 premiers jours

  • Organiser une grande conférence sociale sur les salaires, l’emploi et la qualification
  • Engager un plan pluriannuel de recrutement des professionnels du soin et du médico-social (médecins, infirmiers, aides-soignants, personnels administratifs) et de revalorisation des métiers et des salaires
  • Investir dans l’Éducation nationale à hauteur des besoins en engageant la revalorisation des grilles de salaires, en réinvestissant dans les locaux scolaires, en renforçant les effectifs de la médecine scolaire - en garantissant le nombre de personnels par établissement - et de la vie scolaire en reconnaissant leur rôle pédagogique, en créant un service public d’accompagnement des élèves en situation de handicap, en formant et titularisant les actuelles accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH)
  • Moduler les dotations des établissements scolaires - y compris privés - en fonction de leur respect d’objectifs de mixité sociale

 

Mois suivants 

  • Lancer le rattrapage des postes manquants de fonctionnaires à l’hôpital public, dans le soin et le médico-social, à l’école publique, dans la justice, dans les services et les agences de l’État, en revalorisant les métiers et les salaires
  • Garantir l’accès aux services publics à toutes et tous sans condition de nationalité et sur tout le territoire par un plan d’investissement : personne ne doit habiter à plus de trente minutes d’un accueil physique des services publics
  • Garantir l’accès à chaque famille à un mode de garde adapté grâce à un service public de la petite enfance ouvrant 500 000 places en crèches ou autre solution de garde
  • Augmenter les moyens de la justice pour garantir un traitement juste et dans un délai raisonnable de l’ensemble des procédures, notamment par l’embauche de magistrats, greffiers, agents de la protection judiciaire de la jeunesse
  • Adopter un plan d’action « zéro mort au travail » par le rétablissement des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), l’embauche d’inspecteurs du travail et de médecins du travail, la mise à jour du tableau des maladies professionnelles en intégrant notamment le burn-out
  • Assurer la sécurité de la population par le rétablissement de la police de proximité, la suppression de la réforme Darmanin qui a affaibli la police judiciaire, le maintien de l’ensemble des gendarmeries, l’augmentation des effectifs de police judiciaire, technique, scientifique, du renseignement, des unités en charge du narcotrafic, de la délinquance financière, du trafic d’êtres humains et du démantèlement des réseaux mafieux
  • Refuser le pacte budgétaire, le droit de la concurrence lorsqu’il remet en cause les services publics et rejeter les traités de libre-échange.
  • Rétablir les milliers de postes supprimés dans le service public de suivi et de protection de la nature : à l’Office national des forêts, à l’Office français de la biodiversité, à Météo France, au Cerema

Le monde agricole en France et en Europe est en crise. Depuis plusieurs mois, les producteurs et productrices expriment l’exigence de pouvoir vivre dignement de leur travail sans aucune réponse des pouvoirs publics. 

Un agriculteur se sucide tous les deux jours. Des centaines de familles sont détruites chaque année à cause de l’incertitude et de la précarité des marchés. 20% des agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté. Ils sont les premières victimes des pesticides qu’ils utilisent.

Le programme du Nouveau Front Populaire se donne un double objectif : assurer des conditions matérielles d’existence à la hauteur des besoins des agriculteurs et permettre aux Français de se nourrir, tous et bien.

Le nouveau Front Populaire est pour instaurer des prix planchers pour les agriculteurs, Renaissance a voté contre, et le RN s’est abstenu.Le nouveau Front Populaire est pour soutenir financièrement l’agriculture biologique, le RN s’est abstenu et Renaissance a voté contre.

 

15 premiers jours 

  • Engager les négociations commerciales en garantissant un prix plancher et rémunérateur aux agriculteurs et en taxant les superprofits des agro-industriels et de la grande distribution
  • Adopter un moratoire sur les méga-bassines
  • Proposer une réforme de la Politique agricole commune (PAC)



Les mois suivants 

  • Annuler l’accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (CETA) ; renoncer à l’accord du Mercosur et protéger nos agriculteurs de la concurrence déloyale
  • Interdire l’importation de toute production agricole ne respectant pas nos normes sociales et environnementales
  • Lutter contre l’accaparement des terres et permettre à chaque agriculteur qui souhaite s’installer d’accéder à une exploitation pour préserver le modèle agricole familial
  • Soutenir la filière du bio et l’agroécologie, encourager la conversion en bio des exploitations en reprenant leur dette dans une caisse nationale et garantir un débouché aux produits bio dans la restauration collective
  • Rétablir le plan Ecophyto, interdire le glyphosate et les néonicotinoïdes avec accompagnement financier des paysans concernés
  • Sortir des fermes-usines, améliorer le bien-être animal et interdire l’élevage en cages d’ici la fin de mandature
  • Proposer une réforme de la Politique agricole commune (PAC)
  • Mettre fin aux traités de libre-échange
  • Instaurer un protectionnisme écologique et social aux frontières de l’Europe
  • Refuser le pacte budgétaire, le droit de la concurrence lorsqu’il remet en cause les services publics et rejeter les traités de libre-échange.

Emmanuel Macron s’était lui auto-proclamé « candidat des chefs d’entreprises », qu’en est-il après 7 ans ? L’explosion des prix du gaz, de l’électricité et des loyers ont plongé des milliers d’entreprises dans la difficulté. Les aides publiques vont encore majoritairement aux grandes entreprises, qui, au contraire des TPE et PME, détruisent plus d’emplois qu’elles n’en créent. Et même lorsqu’on regarde l’impact des réformes macronistes sur l’investissement et la compétitivité, nous sommes dans une situation de « décrochage technologique », notamment dans les technologies innovantes qui participent à la bifurcation écologique.

Le programme du Nouveau Front populaire repositionne l’État comme acteur de l’économie pour relancer la consommation populaire, remplir les carnets de commande de TPE et PME, rétablir la justice fiscale entre les entreprises, et investir dans la recherche et le développement. Les aides iront donc en priorité aux entreprises qui répondent aux objectifs de la société française, au lieu de financer aveuglément des grandes entreprises qui délocalisent leurs profits.

Le temps que l’effet vertueux de la relance de la consommation populaire ne se fasse sentir, le Nouveau Front populaire prévoit des dispositifs pour les entreprises dont les marges sont faibles et qui pourraient avoir des difficultés à passer cette période. 

Au contraire, Jordan Bardella annonce la levée des normes qui protègent les producteurs français et les exposent à une concurrence internationale moins consciencieuse. Aucun plan non plus pour relancer la consommation française de manière massive, ni de vision spécifique sur la nature ou le rythme de réindustrialisation.

 

15 premiers jours

  • Augmenter les salaires par le passage du SMIC à 1600€ net, par la hausse de 10% du point d’indice des fonctionnaires (intégralement compensée pour les collectivités territoriales), augmenter les indemnités des stagiaires, le salaire des apprentis et des alternants

 

Mesures d’aides pour les TPE et PME pour laisser le temps à celles qui en auraient besoin de voir les effets de la demande accrue se manifester : 

  • Avances à 0 % sur 1 ou 2 ans, par le pôle public bancaire, pour les PME-TPE dont la situation financière est difficile ;
  • Fonds de solidarité pour le développement des TPE / PME pour la reprise à 0 % de leurs charges financières ;
  • Un dispositif de crédit bonifié pour les PME-TPE souhaitant se développer : financement à 0 %, voire à taux négatif, de leurs investissements, le taux étant d’autant plus abaissé que ceux-ci sont utiles socialement et écologiquement ;
  • Mesures d’accompagnement financiers dégressifs et temporaires pour les petites entreprises qui en ont besoin.

 

100 premiers jours

  • Organiser une grande conférence sociale sur les salaires, l’emploi et la qualification
  • Abolir la taxe Macron de 10% sur les factures d’énergie, annuler la hausse programmée du prix du gaz au 1er juillet, plafonner les frais bancaires, faire la gratuité des premiers KwH, abolir les coupures d’électricité, de chaleur et de gaz (hors trêve hivernale), annuler les réformes Macron sur le revenu de solidarité active (RSA)

 

Les mois suivants 

  • L’encadrement des loyers de manière obligatoire dans les zones tendues ainsi que des prix du foncier
  • Annuler l’accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (CETA) ; renoncer à l’accord du Mercosur et protéger nos agriculteurs de la concurrence déloyale
  • Mettre fin aux traités de libre-échange
  • Instaurer un protectionnisme écologique et social aux frontières de l’Europe
  • Adopter un mécanisme d’harmonisation sociale par le haut entre les États pour mettre fin aux politiques de dumping social et fiscal
  • Réindustrialiser l’Europe : numérique, industrie du médicament, énergie, etc.
  • Instaurer une règle verte pour prioriser des investissements verts

De janvier à juin 2023, notre pays a connu une des mobilisations les plus massives de son histoire contre la réforme des retraites d’Emmanuel Macron et d’Elisabeth Borne. Pour l’affronter, le Gouvernement a choisi de contourner le droit et le Parlement. Imposée par l’article 49.3 contre le refus de 70% des français et plus de 90% des actifs, cette réforme n’a jamais été votée à l’Assemblée nationale. Malgré les mensonges du Gouvernement sur les économies réalisées ou la fausse promesse d’une retraite minimale à 1200€, les Français et Françaises ont compris qu’ils allaient devoir « travailler toujours plus longtemps et subir une baisse des pensions ».

Le Nouveau Front Populaire est le seul à proposer un nouvel horizon pour vivre plus longtemps, dans des conditions dignes et en bonne santé via l’objectif de la retraite à 60 ans.

 

Dans les 15 premiers jours

  • Abroger immédiatement les décrets d’application de la réforme d’Emmanuel Macron passant l’âge de départ à la retraite à 64 ans, ainsi que les réformes de l’assurance-chômage
  • Augmenter le minimum contributif (pension de retraite pour une carrière complète) au niveau du SMIC et le minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté

Les mois suivants 

  • Réaffirmer l’objectif commun du droit à la retraite à 60 ans
  • Rétablir les facteurs de pénibilité supprimés par Emmanuel Macron
  • Prendre en compte le RSA pour valider des trimestres en vue de la retraite
  • Indexer le montant des retraites sur les salaires
  • Augmenter de 0,25 point par an pendant 5 ans les cotisations vieillesse et moduler les cotisations sociales patronales

Les politiques successives de relégation économique, sociale et politique ont cassé notre pays. L’urbanisme des grands ensembles a regroupé les populations les plus vulnérables, éloignées des syndicats et des associations, à la merci des monopoles. Désormais, la proclamation des droits fondamentaux butte sur une réalité essentielle : selon son lieu de naissance puis de vie, on n’a pas les mêmes opportunités, ni les mêmes efforts à faire pour choisir son destin. Ces inégalités ne cessent de s’accentuer, alimentées par le sous-investissement public dans les quartiers populaires, la paupérisation de la population, l’inaccessibilité des centres urbains en transport public et les discours de stigmatisation routiniers dans l’audiovisuel public ou privé. 

Les environnements sont laissés à l’abandon, entre friches et absence de nettoyage régulier, entre infrastructures et équipements intérieurs non-remplacés. 

Il est urgent d’affirmer que les quartiers populaires et leurs habitants sont une chance et une richesse pour notre pays.

 

Les 15 premiers jours 

  • Bloquer les prix des biens de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants par décret, et renforcer le bouclier qualité-prix pour les outre-mer
  • Revaloriser les APL de 10 %
  • Relancer la construction du logement social en revenant sur les coupes de Macron pour les organismes HLM de 1,4 milliard d’euros annuels
  • Relancer la création d’emplois aidés pour les associations, notamment sportives et d’éducation populaire

 

100 jours 

  • Réguler l’installation des médecins dans les déserts médicaux et rétablir des permanences de soin des soignants libéraux dans les centres de santé
  • Démocratiser l’université en abolissant Parcoursup et la sélection dans l’université publique, instaurer le repas à 1 euro dans les Crous
  • Mettre en place une garantie d’autonomie qui complète les revenus des ménages situés sous le seuil de pauvreté (accessible dès 18 ans pour les personnes indépendantes fiscalement et dès 16 ans pour les élèves de l’enseignement professionnel)
  • Assurer l’isolation complète des logements, en renforçant les aides pour tous les ménages et garantissant leur prise en charge complète pour les ménages modestes
  • Accélérer la rénovation des bâtiments publics (écoles, hôpitaux, etc)

 

Les mois suivants

  • Mettre en place les récipissés pour les contrôles d’identité
  • Garantir l’accès à chaque famille à un mode de garde adapté grâce à un service public de la petite enfance ouvrant 500 000 places en crèches ou autre solution de garde
  • Organiser des états généraux des quartiers populaires et des états généraux des espaces ruraux pour construire une véritable égalité territoriale, notamment dans les services publics
  • L’encadrement des loyers de manière obligatoire dans les zones tendues ainsi que des prix du foncier
  • Mailler le territoire de fontaines à eau, de douches et de sanitaires publics et gratuits
  • Rénover les équipements sportifs existants, notamment dans les universités
  • Développer des maisons de Sport-Santé dans tout le pays et rembourser le sport sur ordonnance

La République compte 2,5 millions d’habitants hors de ses frontières hexagonales. 

Pourtant, les Outre-mer sont considérés comme des territoires de seconde zone. Leurs économies sont dominées par des monopoles commerciaux, groupes privés appuyés par le gouvernement français. Le niveau de vie de La Réunion est inférieur d’un tiers à celui de l’Hexagone, celui de la Guyane de moitié, et celui de Mayotte de plus de 80% ! La pauvreté frappe un tiers des Guadeloupéens et Martiniquais, et trois quarts des Mahorais.

Des centaines de milliers de personnes subissent des coupures intermittentes ou incessantes d’eau (en Guadeloupe ou en Martinique), voire n’y ont pas accès du tout (comme à Mayotte ou en Guyane). Les systèmes de santé dans les Outre-mer sont dans un état désastreux : les structures hospitalières sont en ruine et en manque chronique de moyens, de matériel, de personnel, etc.

La République doit vivre partout et pour toutes et tous ! Voici les propositions du NFP pour les Outre-mer, avant-postes de la planification écologique et du progrès social : 

 

15 premiers jours 

  • Bloquer les prix des biens de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants par décret, et renforcer le bouclier qualité-prix pour les outre-mer
  • Abandonner le processus de réforme constitutionnelle visant au dégel immédiat du corps électoral. C’est un geste fort d’apaisement qui permettra de retrouver le chemin du dialogue et de la recherche du consensus. À travers la mission de dialogue, renouer avec la promesse du « destin commun », dans l’esprit des accords de Matignon et de Nouméa et d’impartialité de l’État, en soutenant la recherche d’un projet d’accord global qui engage un véritable processus d’émancipation et de décolonisation.

 

100 premiers jours

  • Accélérer la rénovation des bâtiments publics (écoles, hôpitaux, etc)

 

Les mois suivants 

  • Garantir l’accès aux services publics à toutes et tous sans condition de nationalité et sur tout le territoire par un plan d’investissement : personne ne doit habiter à plus de trente minutes d’un accueil physique des services publics
  • Organiser un congrès général des territoires éloignés et insulaires pour établir un plan d’action partagé pour l’égalité et l’autonomie dans les Outre-mer sur la base des cahiers de revendications et des « plans pays » et la mise en place d’un plan quinquennal d’investissement
  • Organiser la distribution de bouteilles d’eau et plafonner le prix de l’eau partout où le service d’eau potable est défaillant via modification du plan ORSEC-eau, et mettre en place de grands travaux de rénovation des canalisations
  • Créer un fonds d’indemnisation et de prévention contre les pollutions pour indemniser et assurer la prise en charge médicale des victimes du chlordécone et des sargasses et investir dans la dépollution et la décontamination des sols et des eaux (chlordécone et glyphosate aux Antilles, mercure en Guyane, essais nucléaires en Polynésie…)
  • Cesser de faire de Mayotte un territoire de seconde zone de la République. Étendre l’aide médicale d’État, aligner les niveaux du RSA et du SMIC sur le reste du pays et scolariser systématiquement tous les enfants
  • Prendre systématiquement en compte les Outre-mers dans chaque texte législatif
  • Lutter contre les situations de monopole dans les Outre-mer
  • Proposer un principe de faveur des ultra-marins sur les postes à responsabilité et favoriser le retour des fonctionnaires d’État
  • Favoriser l’enseignement des langues régionales en Outre-mer
  • Lancer un plan spécifique de rattrapage en matière de désenclavement routier et ferroviaire en Guyane
  • Améliorer les conditions d’accueil des exilés à Mayotte et supprimer les conditions empêchant le déplacement entre Mayotte et le reste du territoire

Alors que près d’un Français sur trois réside en zone rurale, la fracture entre les populations ne cesse de croître dans notre pays.

Métropolisation, mise en concurrence des territoires, productivisme, course à la rentabilité financière sont les maîtres mots des politiques menées ces dernières décennies. Les gouvernements successifs, soumis aux injonctions du marché et de l’Union européenne, ont creusé un déséquilibre toujours plus grand entre populations urbaines et rurales. Ces politiques aveugles ont créé des territoires oubliés de la République.

Les conséquences de ces politiques se font particulièrement sentir dans les zones rurales où les services publics connaissent un vrai démantèlement, entraînant la disparition de nombreux lieux de vie. Écoles, lieux et réseaux de création culturels, hôpitaux, médecins, bureaux de poste, Trésor public, transports publics, dessertes ferroviaires : tous les secteurs sont touchés. 

Près d’un quart des citoyennes et citoyens ont aujourd’hui le sentiment de vivre dans un territoire délaissé par les pouvoirs publics du fait des difficultés d’accès aux services publics. 

Garantir l’égalité et redéployer les services publics, voici nos propositions pour la ruralité : 

 

Dans les 15 premiers jours

  • Bloquer les prix des biens de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants par décret, et renforcer le bouclier qualité-prix pour les outre-mer
  • Adopter un moratoire sur les méga-bassines
  • Mettre en place des règles précises de partage de l’eau sur l’ensemble des activités
  • Organiser une conférence de sauvetage de l’hôpital public afin d’éviter la saturation pendant l’été, proposer la revalorisation du travail de nuit et du week-end pour ses personnels

 

Dans les 100 jours 

  • Réguler l’installation des médecins dans les déserts médicaux et rétablir des permanences de soin des soignants libéraux dans les centres de santé
  • Assurer l’isolation complète des logements, en renforçant les aides pour tous les ménages et garantissant leur prise en charge complète pour les ménages modestes
  • Accélérer la rénovation des bâtiments publics (écoles, hôpitaux, etc)

 

Les mois suivants

  • Lancer le rattrapage des postes manquants de fonctionnaires à l’hôpital public, dans le soin et le médico-social, à l’école publique, dans la justice, dans les services et les agences de l’État, en revalorisant les métiers et les salaires
  • Garantir l’accès aux services publics à toutes et tous sans condition de nationalité et sur tout le territoire par un plan d’investissement : personne ne doit habiter à plus de trente minutes d’un accueil physique des services publics
  • Garantir l’accès à chaque famille à un mode de garde adapté grâce à un service public de la petite enfance ouvrant 500 000 places en crèches ou autre solution de garde
  • Organiser des états généraux des espaces ruraux pour construire une véritable égalité territoriale, notamment dans les services publics
  • Mettre en place un plan rail et fret, créer des services express régionaux, adopter un moratoire sur la fermeture des petites lignes et les rouvrir dès que possible
  • Proposer une réforme de la Politique agricole commune (PAC)
  • Refuser le pacte budgétaire, le droit de la concurrence lorsqu’il remet en cause les services publics

Le gouvernement Macron organise le démantèlement de l’assurance-chômage. Allongement de la durée minimale de cotisation, réforme du mode de calcul : au total, ce sont 1,5 million de perdants. Le gouvernement n’a qu’une seule obsession : servir les riches et humilier les pauvres. Pourtant le chômage tue. la condition sociale du chômage accroît d’environ 30 % la mortalité prématurée, à cause du stress, de la dépression, du manque de sommeil. 

Le Rassemblement National s’inscrit dans la continuité de la politique macroniste. Le mot chômage est même absent de son programme. 

Le chômage est un engrenage de malheur qu’il nous faut enrayer. Telle est la volonté du Nouveau Front populaire. Allez vers le plein emploi et revenir sur les politiques indignes qui précarisent des millions de Français. 

15 premiers jours

  • Bloquer les prix des biens de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants par décret, et renforcer le bouclier qualité-prix pour les outre-mer
  • Abroger immédiatement la réforme de l’assurance-chômage

 

100 jours 

  • Organiser une grande conférence sociale sur les salaires, l’emploi et la qualification
  • Abolir la taxe Macron de 10% sur les factures d’énergie, annuler la hausse programmée du prix du gaz au 1er juillet, plafonner les frais bancaires, faire la gratuité des premiers KwH, abolir les coupures d’électricité, de chaleur et de gaz (hors trêve hivernale), annuler les réformes Macron sur le revenu de solidarité active (RSA)
  • Lutter contre la précarité des familles monoparentales, notamment en déconjugalisant l’allocation de soutien familial, l’indexer sur l’inflation et défiscaliser la pension alimentaire 



Les mois suivants 

  • Garantir le maintien de guichets, de personnels, et de formulaires papier dans l’administration
  • Construire 200 000 logements publics par an pendant cinq ans aux normes écologiques les plus ambitieuses
  • Encadrer les loyers de manière obligatoire dans les zones tendues ainsi que des prix du foncier
  • Mettre en place la garantie universelle des loyers pour sécuriser les propriétaires et les locataires
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