À nouveau, un tribunal se déclare incompétent pour juger de l’usage des logos du Nouveau Front Populaire et de ses composantes par des candidats non investis, engagés dans une opération visant à tromper les électrices et les électeurs de leurs circonscriptions en vue d’obtenir leurs suffrages.
Il est dès lors admis que quiconque peut se prétendre le représentant d’une organisation politique contre son consentement et usurper l’identité d’une coalition sans risquer la moindre condamnation avant l’élection. Cela porte gravement atteinte à la sincérité de nombreux scrutins à l’avenir.
En renvoyant le cas dont il était saisi au Conseil Constitutionnel, le tribunal administratif de Marseille n’autorise pour seul recours qu’une procédure a posteriori, au lendemain du scrutin. Il laisse ainsi les manipulateurs impunis le temps de leur campagne malveillante. Il donne de fait une prime à l’usurpation.
Convaincue de la victoire des candidats légitimes du Nouveau Front Populaire le 30 juin et 7 juillet prochains, La France insoumise se réserve néanmoins la possibilité d’engager un recours en annulation devant le Conseil Constitutionnel des scrutins dont la sincérité aurait été laissée compromise par des candidats piétinant l’éthique démocratique que chaque citoyenne est citoyen est en droit d’attendre de celles et ceux sollicitant leurs suffrages.