Communiqué du groupe LFI-NUPES

Le président Macron a annoncé partir dès ce soir pour la Nouvelle-Calédonie pour y installer une « mission », sans plus de précisions.

Nous saluons l’envoi d’une mission du dialogue, si telle est effectivement l’intention du Président de la République. Nous nous interrogeons sur sa composition. Nous demandons à ce que les présidents des régions Réunion, Guadeloupe, Martinique et de la collectivité de Guyane, qui ont demandé dimanche le « retrait immédiat » de la réforme, fassent partie de cette mission.

Toutefois, sans annoncer le report sine die de la convocation du Congrès de Versailles ou le retrait du projet de loi constitutionnelle, cette mission n’a pas de sens.

Une fois de plus, le Parlement est mis devant le fait accompli de la décision présidentielle.

Le groupe parlementaire de la France insoumise demande le renoncement au dégel unilatéral du corps électoral pour les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie, et appelle de ses vœux un accord global sur l’avenir institutionnel du territoire. Cet accord ne peut advenir que sur la base du consensus entre les parties, avec un Etat impartial. C’est seulement à ces conditions que la paix civile pourra revenir en Nouvelle-Calédonie.

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