Non aux manipulations et à la violence contre les opposants à l’Accord UE-Mercosur

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Communiqué du groupe LFI-NUPES

Nous condamnons avec la plus grande fermeté la nouvelle dégradation, par des membres du syndicat départemental des Jeunes Agriculteurs, de la permanence parlementaire de notre collègue Catherine Couturier à Guéret.

Quels que soient les désaccords de telles pratiques sont intolérables. Elles ne nous intimideront pas.

Cet acte fait suite à un débat à l’Assemblée nationale sur une résolution trans-partisane concernant l’accord de libre-échange UE-Mercosur, négocié en catimini par la Commission européenne.

Rien ne nous empêchera de continuer à nous opposer aux accords de libre échange de type Mercosur que nous n’entendons pas aménager mais supprimer.
Comme l’a réaffirmé le ministre du commerce extérieur, cette résolution ne s’oppose en effet pas à l’accord UE-Mercosur. Elle contribue à le sauver en soutenant un « nouvel » accord comportant des soi-disant garanties écologiques et sociales.
Insuffisantes sur le papier, ces dernières sont impossibles à appliquer en pratique. Quant à la demande inscrite dans la résolution que le gouvernement soumette la version définitive de cet accord au vote de l’Assemblée Nationale, elle n’a aucun caractère contraignant. Le ministre a d’ailleurs refusé de s’engager sur ce point. Pourquoi Macron laisserait-il voter les députés si rien ne l’y oblige, quand il a refusé de le faire sur la réforme des retraites ?

Rappelons que pour ces raisons, le collectif STOP-UE-Mercosur regroupant plus de 50 associations et syndicats, notamment paysans, a pointé un texte trompeur servant d’abord la stratégie de Macron.
Nous réaffirmons notre opposition claire, nette, non négociable, à l’accord UE-Mercosur. S’il était adopté, même après le vernissage macroniste, cet accord permettra l’importation de quantités énormes de productions agricoles à bas coût qui étrangleront encore un peu plus les agriculteurs français. Et il aggravera le saccage de la forêt amazonienne, bien commun essentiel à la vie humaine.
L’urgence est à une nouvelle forme de commerce international. Seul un protectionnisme solidaire permettra la relocalisation d’un maximum de productions, et un arrêt du moins disant social et écologique. Il en va de la survie des agriculteurs, comme de notre industrie. Il en va de la préservation d’un écosystème compatible avec une vie humaine digne.

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