Salaire des enseignants : encore un bras d’honneur d’Emmanuel Macron

pARTAGEZ

Communiqué du groupe parlementaire LFI-NUPES

Dans l’entre deux tours de l’élection présidentielle Emmanuel Macron promettait une augmentation « inconditionnelle » de 10% du salaire des enseignants.

Un an plus tard la promesse s’est muée en mensonge. L’enveloppe annoncée à Ganges (1,9 milliards en année pleine) correspond à une augmentation moyenne de 4% du traitement des professeurs. C’est moins que la progression de l’inflation.

Les enseignants vont donc continuer à s’appauvrir. Leur pouvoir d’achat a déjà baissé de 25% ces vingt dernières années. Cette paupérisation est l’une des causes de la crise de recrutement à l’origine de la pénurie de professeurs.

Pire, les « remèdes » macroniens vont aggraver le mal. La proposition consistant à permettre le remplacement d’un professeur de mathématiques par un professeur d’anglais traduit une profonde ignorance pédagogique. Celle consistant à augmenter le temps de travail des enseignants révèle une complète méconnaissance : il est déjà de 43h hebdomadaire en moyenne dans le premier degré et au collège.

L’éducation nationale est sur le point de connaître un effondrement comparable à celui que connait déjà notre hopital public. Il y a urgence à redonner de l’attractivité au métier d’enseignant pour garantir la qualité du service public d’éducation.

Le groupe parlementaire La France insoumise-NUPES a déposé une proposition de loi proposant notamment la revalorisation du point d’indice de 10%, son indexation sur l’inflation ainsi qu’un plan de pré-recrutement ouvert aux titulaires du baccalauréat. Cette proposition de loi est déposée sur le bureau de l’Assemblée nationale qui peut décider de la mettre à l’ordre du jour à tout moment.

Dernières actualités

Rechercher