CARAVANE POPULAIRE POUR NOS RETRAITES - Jour 10 - Étape de Château-Thierry

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Mercredi 1er mars, pour sa dixième et dernière étape la caravane populaire pour nos retraites a rejoint les militant·es insoumis·es dans le quartier de Vaucrise à Château-Thierry dans l’Aisne. Jerôme Legavre, député référent du département, participe à cette étape et poursuit le combat contre la réforme des retraites en dehors de l’Assemblée nationale, aux côtés de nos concitoyen·nes dont la vie sera injustement impactée par cette funeste réforme.

Julien, 38 ans, s’arrête à notre point infos retraites, il est professeur des écoles : « Mon établissement sera fermé le 7 mars, on a tous prévu d’être en grève. Les parents d’élève nous soutiennent et beaucoup d’entre eux viendront à la manifestation avec leurs enfants ». Il nous confirme que le ras-le-bol est général : « On n’en peut plus des attaques et du mépris de ce gouvernement, ils devraient attribuer des moyens supplémentaires pour l’éducation, arrêter de fermer des classes, recruter des enseignants, rénover les bâtiments… mais non… leur priorité c’est de nous faire travailler 2 ans de plus ! On fait comment dans ces conditions ? ». Julien repart avec des tracts qu’il distribuera à ses proches pour aider à la mobilisation.

En porte-à-porte, nous rencontrons Malika, employée chez EDF. Elle aussi est convaincue qu’il faut se battre contre la réforme des retraites : « Avec cette réforme, Macron s’attaque aux plus fragiles. Vous avez entendu parler des Robins des bois d’EDF ? Ce sont des collègues qui offrent l’électricité à des petits commerçants ou dans certains quartiers où la vie est difficile ! Je suis très fière d’eux ! Le gouvernement devrait s’en inspirer et bloquer le prix de l’énergie. Ce serait plus utile que leur réforme des retraites ». Malika fera grève le 7 mars et pas seulement : « Je serai dans la rue jusqu’au retrait ! Je suis déterminée, il faut les faire reculer ! ».

Dans un autre immeuble nous discutons avec Maria-Louisa, 62 ans, fleuriste. Elle nous avoue être épuisée : « Il me manque encore des trimestres pour avoir une retraite complète parce que je me suis arrêtée quelques années pour élever mes enfants. Si je partais maintenant, j’aurais une retraite d’à peine 1000 euros ». Comme beaucoup de femmes en France, Maria-Louisa est victime de la décote. Nous lui expliquons que La France insoumise propose de la supprimer. La décote sanctionne les carrières incomplètes dont la pension est réduite et accentue les inégalités. Nous lui présentons également notre cotre projet pour la réforme des retraites : rétablir la retraite à 60 ans à taux plein avec 40 annuités. 68% des Français·es sont en faveur de cette proposition, Maria-Louisa aussi : « Vous avez raison ! Le sens de l’Histoire c’est d’aller vers plus de progrès, de vivre mieux, pas de s’user au travail toute sa vie ! ». La retraite à 60 ans est possible. Notre projet est financièrement réalisable, c’est une question de partage de la richesse !

La journée se termine dans la bonne humeur autour d’un apéritif citoyen. Ici encore, les habitant·es du quartier sont massivement opposé·es à la réforme des retraites et beaucoup d’entre elles et eux seront en grève et/ou iront manifester pour exiger le retrait de la réforme !

Notre prochain rendez-vous est donné : on se retrouve le 7 mars, partout en France, pour bloquer le pays !

Retrouvez toutes les informations sur la campagne de La France insoumise pour sauver nos retraites : https://​lafranceinsoumise​.fr/​c​a​m​p​a​g​n​e​-​r​e​t​r​a​i​t​es/

➡️ Rendez-vous sur la page des caravanes populaires pour nos retraites pour retrouver les résumés des étapes précédentes

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