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Communiqué de presse du groupe parlementaire LFI-NUPES

Ce jeudi 3 mars, les associations SOS Homophobie, Sidaction et le Planning familial ont lancé une action en justice contre l’Etat pour dénoncer les carences dans l’application de la loi de 2001 sur l’éducation à la vie affective et sexuelle.

La France insoumise - NUPES soutient pleinement cette initiative. La faillite de l’Etat est totale : moins de 15% des élèves de la primaire au lycée reçoivent cet enseignement, alors que la loi prévoit trois séances annuelles obligatoires. Pourtant, il suffirait que ces séances soient inscrites dans les programmes scolaires pour être mieux appliquées.

Notre groupe plaide, de longue date, pour l’application renforcée de la loi de 2001. La sensibilisation dès le plus jeune âge à l’égalité, aux discriminations, au consentement et à la santé sexuelle figurait dans notre plan de lutte contre les féminicides, et a été déposée sous forme d’amendements, tous rejetés.

L’Etat doit être mis face à ses responsabilités. Les violences sexistes et sexuelles et les LGBTphobies ne cessent d’augmenter, le nombre de féminicides est toujours aussi élevé depuis 2017. La « grande cause du quinquennat » n’aura servi que de paravent à l’inaction du gouvernement en matière d’égalité.

À l’approche de la grève féministe du 8 mars, nous réaffirmons le besoin de moyens humains et financiers pour prévenir et lutter contre les violences sexistes et sexuelles et les discriminations. L’hypocrisie doit cesser !

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