CARAVANE POPULAIRE POUR NOS RETRAITES - Jour 3 - Étape de Clamecy

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Mercredi 22 février, c’est à Clamecy dans la Nièvre que la caravane populaire pour nos retraites a fait halte pour sa troisième étape. Dans cette ville de 3 800 habitant·es, le point d’infos retraites est monté au milieu du quartier de La Ferme Blanche. En voyant nos banderoles Non à la retraite à 64 ans, les voitures passant à proximité de notre stand klaxonnent pour témoigner leur soutien !

Vivianne vient à notre rencontre. Elle raconte : « Je travaille depuis que j’ai 16 ans en tant que caissière. Aujourd’hui, j’ai les articulations des bras et des mains usées, je ne sais pas à quel âge je pourrais être à la retraite. Je vais continuer jusqu’à ne plus pouvoir travailler mais je n’aurai jamais une retraite complète à mon avis ». Elle nous confie avoir voté pour Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. Elle avait eu l’espoir de pouvoir vivre mieux : « J’aurais tellement aimé qu’il passe pour que le SMIC soit augmenté et avoir la retraite minimum qu’il défendait. Les fins de mois sont dures ». L’Avenir en Commun propose que les pensions de retraite pour les carrières complètes (40 annuités) soient au niveau du SMIC à 1600 euros.

Au dernier étage d’un immeuble, on toque à la porte d’Arnaud. Il ne peut plus se déplacer en raison de son handicap et son immeuble n’a pas d’ascenseur : « Ça fait 2 ans que je ne suis pas sorti de chez moi, j’attends toujours un relogement. Avec ma petite retraite, impossible pour moi de déménager en dehors du parc social, alors j’attends ». Il a cru un moment qu’avec la réforme, il allait toucher 1200 euros de retraite, mais après s’être renseigné, il s’est aperçu que ce ne serait pas pour lui : « Je pensais qu’au moins il y avait un truc de positif avec leur réforme, mais non, c’est enfumage sur enfumage ! ». Effectivement, les député·es insoumis·e ont soulevé ce mensonge du gouvernement qui prétendait que plus aucune retraite ne serait en dessous de 1200 euros. Mais qui touchera réellement 1200 euros (brut !) ? Si peu de monde que le ministre du travail a refusé de répondre à la question !

Toujours en porte-à-porte, Marie-France est surprise de voir des militants toquer chez elle hors période électorale. La discussion s’engage sur la réforme des retraites : « Moi, j’ai pu prendre ma retraire à 60 ans, c’était avant la reforme de Sarkozy ! Je suis inquiète pour mes enfants et petits-enfants, avec Macron qui veut encore reculer l’âge de départ à la retraite, ils pourront profiter de leur propres petits-enfants quand à ce rythme ?! ». Elle nous dit que même si elle n’est plus concernée directement, elle participe à toutes les manifestations par solidarité : « J’aime pas le monde qu’ils sont en train de construire, tout le monde devrait avoir le droit à un repos bien mérité après une vie de travail ».

Comme à chaque étape, la journée se termine autour d’un apéritif partagé avec les habitant·es du quartier qui se retrouvent en bas de leurs bâtiments pour continuer les discussions et trinquer au retrait de la réforme !

On se retrouve demain pour la quatrième étape de la caravane à Chalon-sur-Saône en Saône-et-Loire.

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