Édito | Une fin d’année sous le signe de l’Union populaire

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« Le 5 décembre 2021, Jean-Luc Mélenchon a tenu un meeting à la Défense à Paris. Réunissant plus de 5000 personnes, l’attention était concentrée autour du dévoilement du Parlement de l’Union populaire. Composé de personnalités politiques et associatives, telles que Aurélie Trouvé, ancienne directrice d’ATTAC et Thomas Portes, ex-porte parole de Sandrine Rousseau, ce parlement de l’Union populaire a prouvé que la stratégie de rassemblement fonctionne et que la dynamique est bien présente.

Le même jour, à Paris également, se tenait un autre meeting, qui a été émaillé par de nombreux incidents, tel que l’agression de militant·es pacifiques de SOS racisme, venu·es porter le message “non au racisme”. L’opposition entre les deux meetings était donc totale, tant dans l’ambiance, que dans la vision portée de la France. Face au révisionnisme défendu par le polémiste réactionnaire, le candidat de l’Union Populaire s’est imposé comme son opposé radical, en rappelant la France des Lumières, des droits de l’Homme, et des acquis de l’après-guerre.

A droite, Valérie Pécresse a gagné la primaire LR. Dans ce camp, la victoire idéologique a été remportée par les tenants des thèses d’extrême droite, le discours et les thématiques de la droite traditionnelle ayant été largement atténués. L’hégémonie culturelle de la pensée fascisante ne doit en aucun cas nous échapper. Nous la combattrons sans relâche pour éviter qu’elle ne s’infuse davantage dans notre société.

De l’autre côté de l’échiquier politique, Anne Hidalgo, à la peine dans les sondages, avec une campagne qui ne décolle pas, tente de se sortir de ce mauvais Karma en proposant une primaire de la gauche. Il s’agit ici bien entendu, d’une tentative de se retirer avec les honneurs. Arnaud Montebourg semble s’impliquer dans la même démarche désespérée. Puis, comme si la confusion n’était pas suffisante, on convoque Madame Taubira en salvatrice de la sociale démocratie libérale. Les élections présidentielles ont lieu dans 4 mois, les humanistes de ce pays ne peuvent s’appuyer sur ce mini congrès du PS pour espérer le changement qui devait être maintenant, selon le slogan hollandien. C’est l’effet « Canada dry », ça voudrait être de gauche mais ça n’en est pas. Depuis 2018 et notre appel à une fédération populaire, nous n’avons cessé d’appeler au rassemblement des forces de progrès social, en vain. L’Union populaire est le lieu de rencontre de l’alternative sociale et écologique réclamée par les françaises et les français. Nous souhaitons fédérer autour d’un programme solide : VIème république, partage des richesses, planification écologique, harmonie entre les humains et la nature, etc. Convaincre sur le fond et redonner ses lettres de noblesse à la démocratie républicaine.

La campagne est désormais lancée, maintenant que quasiment tou·tes les candidat·es se sont déclaré·es. Tou.tes sauf un !

Dans cette arène politique, il ne manque plus qu’un candidat à se déclarer : Emmanuel Macron. Perché sur son piédestal, il refuse toutes les propositions de débats et compte bien user et abuser de sa fonction pour faire campagne. Le président-candidat est coutumier de ce genre d’astuces déloyales. Déjà en 2019, pour les élections européennes, le “grand débat national” avait pris des tournures de meeting de campagne. A présent, Emmanuel Macron se sert de son « titre » pour tenter de défendre un bilan économique, écologique et social catastrophique : glyphosate, lois scélérates comme « asile immigration », cadeaux aux plus riches alors que 10 millions de pauvres sont dénombrés en France, etc. Nous ne sommes bien sur pas restés sans agir face à ces manoeuvres. Alors que le Président déguise une « allocution présidentielle sur la situation de la Covid-19 » en discours d’auto-satisfaction, nous avons saisit le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA). Le 8 décembre dernier, le gendarme de l’audiovisuel nous donnait raison en retenant 75% de l’allocution du Président Macron comme temps de parole de LREM. Nous avons saisi à nouveau le CSA suite à l’émission de 2h consacrée par TF1 et LCI le 15 décembre dernier.

Notre stratégie est claire et commence à porter ses fruits. Partout, des signes de ralliement des milieux populaires et associatifs se font jour, jusqu’à un appel aux communistes de Marie-George Buffet à rejoindre L’Union populaire. Dorénavant, face à la menace de l’ultra droite et de l’ultra libéralisme, l’Union populaire que nous incarnons se pose en ultime rempart humaniste et pacifique.

C’est sur cette note d’espoir que je termine ce dernier édito de l’année. J’en profite également pour vous souhaiter à toutes et tous de belles fêtes. En 2022, nous ne lésinerons pas sur nos efforts pour mener campagne et faire en sorte que le programme « l’Avenir en Commun », que nous portons avec ferveur et conviction, soit victorieux au soir du 10 avril prochain. Cap sur l’Union Populaire ! »

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