Lundi 1er novembre, la caravane de l’Union Populaire s’est arrêtée en Eure-et-Loir, à Dreux, dans le quartier des Bâtes. Les caravanier·es y retrouvent une vingtaine de militant·es, dont plusieurs Gilets Jaunes, pour un porte-à-porte dans les immeubles avoisinants.
Sur le stand, des enfants viennent nous voir. « Qui c’est ? Mélenchon ? Je l’ai vu à la télé contre Zemmour. Ma maman elle l’adore ! Je vais lui dire que vous êtes là ». Des habitant·es viennent discuter avec nous. « Mélenchon, c’est le seul qui a des idées ! », nous dit Souleymane, qui vient d’obtenir la nationalité française et nous exhibe fièrement sa carte électorale. « Sur la Françafrique, il est très clair. J’ai suivi avec intérêt son déplacement au Burkina Faso et je suis très touché qu’il parle de Thomas Sankara. » Souleymane décide de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon en signant sur melenchon2022.fr.
Nous rentrons dans les immeubles. De nombreux ascenseurs ne fonctionnent pas. Ici, comme dans beaucoup de quartiers où la caravane s’est rendue, de nombreuses personnes souffrent de la cherté de la vie et des bas salaires. Roger, sans emploi, a une formation d’informaticien. « Au Pôle Emploi, ils m’ont proposé de devenir boucher. Mais c’est un métier, ça. Moi, je ne sais pas faire ». Avec son RSA, il n’arrive pas à boucler les fins de mois comme Olivier, son voisin. « Il y a 20-30 ans, avec un SMIC, on pouvait vivre. Maintenant c’est très compliqué. On n’a plus les moyens de se faire plaisir. Par exemple, on ne peut plus aller au cinéma avec nos enfants. » Abstentionniste depuis plus de 15 ans, Olivier est séduit par notre proposition de SMIC à 1400 € net par mois.
Plus tard, nous rencontrons Bertrand. À 40 ans, il nous dit ne jamais être allé voter. « Cette fois-ci, je vais y aller. Il faut que ça change. Je ne veux pas de ce monde pour mes enfants. » Bertrand vit avec sa femme et ses 3 enfants dans un petit logement. « Je dors sur un matelas dans le salon et mes trois enfants dans la seule chambre. J’ai fait une demande pour un logement social plus grand. On attend… » Comme 12,2 millions de Français·es, le logement de Bertrand est en situation de précarité énergétique. « Je paie des factures d’électricité trop chères. Et pourtant, il fait encore froid dans notre logement car il est très mal isolé. » Nous lui parlons du grand plan logement que nous proposons qui permettra de rénover les 8 millions de logements qui sont des passoires thermiques.
Mardi 2 novembre, la caravane fera étape à Blois !