Rentrée des classes : Jean-Michel Blanquer sème la pagaille !

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Communiqué du groupe parlementaire La France insoumise.

Suite à l’allocution télévisée du Président de la République annonçant le maintien de l’ouverture des écoles, collèges et lycées, le Premier ministre et Jean-Michel BLANQUER ont tenté de détailler les contours du nouveau protocole sanitaire applicable dès la rentrée. Une fois encore, les décisions sont imposées aux personnels de l’Éducation nationale, aux élèves et leurs parents, sans qu’aucune concertation préalable n’ait été prévue. L’État se décharge de sa responsabilité sur les acteurs de terrains en préconisant qu’ils agissent « du mieux possible ». En conséquence, le dispositif prévu par le ministère de l’Éducation nationale est jugé « inapplicable » et « peu réaliste » par la plupart des organisations syndicales et des familles.

Pire, en l’absence de mesures concernant les effectifs d’élèves ou l’aération des salles notamment, certains enseignants craignent pour leur sécurité et celle de leurs élèves. En prévoyant une rentrée dès 8h le lundi 2 novembre, Jean-Michel Blanquer prive les personnels de l’éducation et les élus locaux d’un temps leur permettant de mettre en place efficacement le nouveau protocole et d’organiser convenablement l’hommage à Samuel Paty. La rentrée des classes est symptomatique du manque de planification sanitaire du gouvernement et des confusions entretenues à mesure que de nouvelles consignes contredisent les précédentes. Les masques dès 6 ans étaient « contre-productifs » en septembre, ils seront « obligatoires » en novembre.

L’impréparation et le manque d’anticipation du gouvernement sèment la pagaille dans nos écoles. Les enseignants, les élus locaux et chefs d’établissements se sentent méprisés par un gouvernement qui enchaîne les ordres et contre-ordres depuis 7 mois, sans entendre les revendications légitimes de la communauté éducative. La France insoumise apporte son soutien à l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale, aux élus concernés et réclame une concertation avec la communauté éducative préalable à toutes décisions impliquant la santé de nos enfants et de leurs accueillants.

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