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Les commémorations sont là pour nous rappeler à l’histoire de notre peuple. La mémoire que nous honorons à cette heure, c’est celle de tous les soldats tombés pendant la Première Guerre Mondiale, qu’ils viennent de France, ou des différentes colonies qui en dépendaient alors. Plus d’un million quatre cent mille soldats y ont perdu la vie. A Ivry-sur-Seine, près de deux mille sont tombés au combat. Et combien d’autres, dans toute l’Europe et en Afrique.

Rappelons-nous que la métropole n’a pas été seule touchée, que beaucoup ont été arrachés à leur terre et leur destin pour participer à un conflit lointain. Les familles d’Ivry-sur-Seine comptent parmi leurs aïeuls de ces personnes mobilisées, en métropole et ailleurs.

La guerre est une souffrance collective. De 1914 à 1918, sa violence a frappé rudement. Le siècle entier l’a portée en triste héritage. Les récits de Lazare Ponticelli, qui a habité si longtemps le Kremlin-Bicêtre, sont là pour nous le rappeler. Pourquoi tant de morts ? A quoi bon ces boucheries de masse ?

Nous n’oublions pas ceux qui ont lutté avant la guerre pour la paix. Nous n’oublions pas ceux qui, à l’image de Lazare Ponticelli, ont fraternisé un instant avec ceux d’en face, et ont été rudement condamnés pour cela. Nous n’oublions aucun d’entre eux si nombreux, arrachés de leur vie quotidienne pour sombrer dans l’enfer d’une guerre atroce. Cette guerre a vu s’entredéchirer des peuples pour des intérêts qui n’étaient pas les leurs.

Cette mémoire que nous honorons aujourd’hui doit nous rappeler notre devoir au temps présent : celui de toujours travailler aux conditions de la paix internationale. Nulle escalade de menaces, nulle montée inutile en tensions, aucune visée agressive ne peut aller dans ce sens. Soyons dignes de leur mémoire, construisons la paix.

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