Jean-Luc Mélenchon se distingue par un projet particulièrement détaillé et sérieux sur les questions de sécurité. Le livret programmatique « Sécurité : retour à la raison » a ainsi été préparé par un groupe de travail coordonné par des juristes, des professionnels du renseignement ou encore des représentants des forces de sécurité et de sûreté. Rendu public un an après les attaques sanglantes du 13 novembre 2015, ce livret présente les propositions de Jean-Luc Mélenchon en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme.
S’appuyant sur l’expertise de spécialistes, Jean-Luc Mélenchon a initié des moments de réflexion collective sur ces questions à plusieurs reprises afin de se préparer à gouverner. Lors de la matinée sécurité de novembre 2016, la France insoumise recevait ainsi notamment Georges Knecht, secrétaire général du SNIAPT-FO (syndicat national indépendant des personnels administratifs et techniques) et membre de la FSMI-FO (Fédération des syndicats du Ministère de l’intérieur), Laurence Blisson, magistrate et secrétaire nationale du syndicat de la magistrature, Vincent Drezet, ancien secrétaire national de Solidaires Finances publiques, Djordje Kuzmanovic, analyste géopolitique, Alexandre Langlois, gardien de la paix au Renseignement territorial et syndicaliste, et François Pirenne, spécialiste du renseignement.
Harpocrate, le cercle de réflexion de hauts fonctionnaires et de professionnels sur la sécurité et le renseignement, soutenant la candidature de Jean-Luc Mélenchon, a publié dans Marianne en novembre 2016, la tribune « Pour une politique antiterroriste de la raison ».
Face aux réponses marquées par la surenchère sécuritaire et la communication outrancière effectuées par ses adversaires, Jean-Luc Mélenchon propose des solutions guidées par l’intelligence, la raison et le droit commun républicain.
Les outils de renseignement ne doivent ainsi pas être abandonnés aux supposées exigences austéritaires mais doivent, au contraire, être renforcés, notamment les effectifs territoriaux et humains. L’absurde politique du chiffre, couplée à une baisse des effectifs de police, doivent également être battus en brèche en recrutant des agents administratifs et de terrain au sein de la police et de la gendarmerie.
Refonder la politique de sûreté est donc une priorité afin de protéger les citoyens des menaces et de l’arbitraire. Nous proposons d’évaluer systématiquement les dispositifs de sécurité, de renseignement et de lutte contre le terrorisme votés depuis 2002 (notamment la Loi Renseignement, celle sur l’état d’urgence ou encore la Loi LOPPSI2). Les dispositifs inefficaces ou contreproductifs seront abrogés ou supprimés.
C’est grâce à ces solutions émanant d’un long travail d’élaboration guidé par l’expertise de spécialistes du renseignement et de la lutte antiterroriste que le programme de Jean-Luc Mélenchon en matière de sécurité fait l’unanimité, y compris auprès de spécialistes !
Laurent Mucchielli, sociologue, directeur de recherche au CNRS, qui a comparé les programmes des candidats sur la sécurité reconnaît :
«Au sommet de l’échelle se situe alors objectivement le programme de Jean-Luc Mélenchon, qui est le plus abouti, le plus cohérent, celui donnant le plus de transparence sur sa construction, se voulant le plus participatif et associant le plus de représentants de la société civile (qui sont parfois aussi des militants mais pas des élus), en particulier des professionnels et des universitaires»
Enfin, même Alain Bauer, professeur de criminologie et consultant en sécurité, a ainsi estimé que le programme en matière de sécurité de la France insoumise devançait tous les autres par son sérieux et sa pertinence ! Et pourtant, Monsieur Bauer, conseiller de Nicolas Sarkozy et Manuel Valls sur les questions de sécurité et de terrorisme, n’est pas spécialement connu pour ses accointances avec le projet porté par la France insoumise !