Jean-Luc Mélenchon, 40 ans de lutte pour les droits humains - #JLMDésintox

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Certains éditocrates attaquent Jean-Luc Mélenchon sur une supposée complaisance vis-à-vis des dictatures. François Hollande le premier. Ils oublient bien vite que de nombreuses associations et ONG indépendantes, telles que Amesty international, les avocats du Barreau de Paris ou Greenpeace se reconnaissent dans son programme.

Mais il est temps de mettre fin à ces calomnies ! Voici une partie des engagements de Jean-Luc Mélenchon pour les droits humains et fondamentaux, tout au long de sa vie militante.

Loin des attaques infondées complaisamment relayées par une certaine presse, il existe quand même des journalistes qui reconnaissent la violence et la grossièreté du procédé. Il est d’ailleurs étonnant de constater le changement d’avis du parti médiatique. Alors que dans les années 1990, Le Monde dépeignait Jean-Luc Mélenchon comme un « habitué des plaidoiries en faveur des droits de l’homme » (18/11/1993, p.11), il est devenu la cible prioritaire d’une éditocratie en panique !

1980 - 2010 : un parcours internationaliste pour les droits humains

● Dans sa jeunesse, Jean-Luc Mélenchon s’implique dans les luttes pour la libération des dissidents soviétiques, notamment Louli Daniel, Andreï Siniavski et Nathan Sharansky pour lesquels il rédige et fait circuler nombre de pétitions.

● Le 19 mars 1987, Jean-Luc Mélenchon intervient auprès du ministère des affaires sociales et de l’emploi pour étendre aux parents d’enfants algériens les droits de tous les parents de nationalité étrangère.

● Le 9 décembre 1987, Jean-Luc Mélenchon défend au Sénat les militants kanaks victimes de la répression du gouvernement de Jacques Chirac en Nouvelle Calédonie. A la tribune, il accuse : « sous votre gouvernement, au nom du peuple français, sept assassins, qui avaient dressé une embuscade pour accomplir leur forfait, ont été reconnus en état de légitime défense et acquittés » (9 décembre).

● Le 11 novembre 1988, le président argentin Raul Alfonsin (qui a rétabli les libertés après la dictature) remet à Jean-Luc Mélenchon la médaille de Grand officier de l’ordre de mai au mérite, par le décret 1951/88. Il le décore ainsi pour sa contribution à la lutte contre la dictature, son accueil des réfugiés politiques et son engagement pour sortir des geôles certaines personnes condamnées.

● Le 4 octobre 1990, Jean-Luc Mélenchon s’inquiète auprès du ministère des départements et territoires d’outre-mer des projets d’expulsion de ressortissants wallisiens et futuniens du territoire de Nouvelle-Calédonie en raison de leurs opinions politiques.

● Le 24 janvier 1991, Jean-Luc Mélenchon attire l’attention du ministère de l’intérieur sur les milliers de membres de la communauté d’origine indienne de Madagascar menacés d’apatridie, et appelle à leur faciliter l’accès à la nationalité française.

● Le 6 mai 1993, Jean-Luc Mélenchon interpelle le ministère des affaires étrangères sur la campagne de terreur en vigueur au Togo.

● Le 3 octobre 1996, Jean-Luc Mélenchon tente d’obtenir la libération de la journaliste nigériane Chris Anyanwu, emprisonnée arbitrairement, en intercédant auprès du ministère des affaires étrangères.

● Le 14 novembre 1996, Jean-Luc Mélenchon presse le ministère des affaires étrangères d’agir contre les exactions massives en cours au Soudan.

● Toujours le 14 novembre 1996, Jean-Luc Mélenchon demande la suppression de l’obligation de résidence conditionnant l’accès à une interruption volontaire de grossesse pour toute femme étrangère qui en fait la demande.

● Le 8 avril 1999, Jean-Luc Mélenchon interpelle le gouvernement sur les violences exercées contre des parlementaires partout dans le monde (300 à l’époque, d’après les estimations de l’Union interparlementaire), et demande un engagement de la France.

● Le 3 juin 1999, Jean-Luc Mélenchon tente d’obtenir une pression accrue sur le gouvernement étasunien, qui condamne à mort des délinquants mineurs en dépit de ses obligations internationales.

● Le 16 avril 2000, Jean-Luc Mélenchon appelle à aider l’Éthiopie, en proie à la famine, suite à la « dictature communiste de Mengistu » et à la guerre contre l’Erythrée.

● Le 30 décembre 2006, Jean-Luc Mélenchon condamne l’application de la peine de mort par les États-Unis d’Amérique en Irak, lors de l’exécution de Saddam Hussein. Il dénonce « un acte honteux pour le gouvernement des États-Unis et un terrible recul pour les valeurs de justice au nom desquelles ce meurtre prétend avoir été commis. »

● Le 15 décembre 2009, Jean-Luc Mélenchon signe une tribune avec Daniel Cohn-Bendit, afin de protester contre l’expulsion de migrants Afghans vers leur pays d’origine.

● Le 15 Juillet 2009, Jean-Luc Mélenchon dénonce le coup d’État contre le président du Honduras démocratiquement élu, et les violences des putschistes, devant le parlement européen.

● Le 3 février 2010, Jean-Luc Mélenchon signe une résolution pour l’aide à Haïti après le tremblement de terre.

2010 - 2017 : pour la paix et libertés, contre les dictateurs

● Le 3 février 2010, Jean-Luc Mélenchon participe à l’interpellation orale du Parlement européen sur le retard dans la fermeture (à l’époque prévue !) de la base militaire et du site de torture de Guantanamo.

● Le 4 février 2011, Jean-Luc Mélenchon s’associe à une résolution du Parlement européen condamnant la loi hongroise de censure des médias.

● Le 10 février 2011, Jean-Luc Mélenchon signe une proposition de résolution au Parlement européen en soutien à la révolution égyptienne.

● Le 5 avril 2011, Jean-Luc Mélenchon s’associe à une proposition de résolution au Parlement européen condamnant les violences sexuelles dans les conflits en Afrique du Nord (notamment en Lybie et Egypte) et au Moyen-Orient.

● Le 12 septembre 2011, Jean-Luc Mélenchon dépose une résolution au Parlement européen pour lutter contre la famine dans la corne de l’Afrique.

● Le 13 mars 2012, sur RFI, Jean-Luc Mélenchon condamne le gouvernement syrien : « Nous sommes tous d’accord je pense pour dire qu’on gouvernement qui tire sur son peuple est illégitime. Monsieur Bachar El-Assad est passé au stade industriel de la répression. C’est à coup de canons, c’est avec des chars et il y a une tradition qui est assez terrible en Syrie puisque son prédecessur, monsieur Afez Al-Assad avait quasiment rasé une ville. On ne peut que mettre en place tous les moyens pacifiques dont on dispose pour infléchir ».

● Le 18 août 2012, Jean-Luc Mélenchon s’oppose à la condamnation des Pussy Riots par un tribunal russe.

Le 19 août 2012, Jean-Luc Mélenchon critique sur France Inter le soutien de la Chine et la Russie à Bachar El-Assad en Syrie : « Ce qu’il faut maintenant, c’est aller voir les Russes et les Chinois et leur dire ‘vous ne pouvez pas avoir comme seule attitude, on ne touche pas à Bachar Al Assad, vous devez vous impliquer parce que vous êtes des grandes puissances et vous devez être de notre côté pour lui dire de partir parce qu’il doit partir et pour qu’on organise des élections ».

● Le 27 août 2012, dans Le Grand Journal, Jean-Luc Mélenchon déclare que « Poutine est une graine de dictateur ».

● Le 12 septembre 2012, Jean-Luc Mélenchon s’associe à une proposition de résolution au Parlement européen dénonçant les massacres de mineurs en Afrique du Sud.

● Le 6 décembre 2012, Jean-Luc Mélenchon rencontre Julian Assange, fondateur de WikiLeaks qui a fait fuiter les documents secrets de la diplomatie secrète étasunienne, à l’ambassade d’Équateur de Londres, où ce dernier est toujours reclu pour échapper à la peine de mort.

● En octobre 2012, Jean-Luc Mélenchon dénonce les violations répétées des droits humains par le gouvernement ivoirien et son emprisonnement d’opposants politiques, y compris le fils de l’ancien président (Michel Gbagbo), dont le seul tort est de porter le mauvais nom.

● Le 24 octobre 2012, Jean-Luc Mélenchon s’associe à une résolution proposée au Parlement européen, demandant une action en faveur des droits humains aux Émirats Arabes unis.

● Le 11 décembre 2012, Jean-Luc Mélenchon signe une proposition de résolution au Parlement européen condamnant les conflits et les exactions à grande échelle à l’Est de la République démocratique du Congo.

● Le 1 juillet 2013, Jean-Luc Mélenchon demande à ce que la France accueille Edward Snowden, lanceur d’alerte sur les violations étasunienne des droits de l’homme.

● En octobre 2013, Jean-Luc Mélenchon rédige avec Noël Mamère un texte de condamnation des « crimes contre l’environnement » du gouvernement russe et des oligarques. Ils dénoncent la « répression de militants écologistes, écrasés par l’oligarchie et son bras armé le pouvoir ».

● Le 19 novembre 2013, Jean-Luc Mélenchon s’entretient avec des militants des droits de l’homme en Tunisie afin de coordonner leur soutien au processus démocratique et à la garantie des droits fondamentaux.

● Le 12 décembre 2013, Jean-Luc Mélenchon défend le maire de Bogota, figure de la défense des droits de l’homme, destitué par le gouvernement colombien au terme d’une cabale visant à écarter ce promoteur du processus de paix. Il envoie une lettre au président colombien afin d’intercéder : « démettre de ses fonctions un homme connu internationalement pour son honnêteté et son combat contre la corruption est une faute ».

● En octobre 2015, Jean-Luc Mélenchon propose la remise du prix Sakharov à Raïf Badawi, blogueur saoudien condamné à 1 000 coups de fouet et 10 années de prison et emprisonné depuis juin 2012.

● En mai 2016, Jean-Luc Mélenchon signe et promeut la pétition pour sauver Antoine Deltour, lanceur d’alerte attaqué pour avoir divulgué les blanchiments et détournements financiers massifs du Luxembourg.

● En septembre 2016, Jean-Luc Mélenchon intervient à la place du Trocadéro (le 3 septembre ) et devant le Parlement européen (le 13 septembre) pour condamner les massacres commis par Ali Bongo contre son peuple, en lutte pour sa liberté au Gabon.

● Le 24 octobre 2016, Jean-Luc Mélenchon se rend devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève, pour défendre un traité en cours de négociation, qui reconnaît le crime écologique et défend la capacité des citoyennes et des citoyens de traîner en justice les multinationales.

● Le 10 mai 2016, Jean-Luc Mélenchon participe au Parlement européen à une journée de solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens.

● En octobre 2016, Jean-Luc Mélenchon se joint aux combats contre le gouvernement polonais qui tente d’interdire l’IVG sur son territoire.

Le 4 novembre 2016, Jean-Luc Mélenchon condamne les frappes de la »dictature d’Erdogan » en Turquie, qui s’attaque aux dirigeants kurdes.

● Le 4 janvier 2017, sur France Inter, Jean-Luc Mélenchon s’oppose à « Monsieur Erdogan, un dictateur qui réprime le peuple turc. »

● Le 12 février 2017, Jean-Luc Mélenchon rappelle que parmi tous les candidats, il est « le seul qui a un ami en prison en Russie ».

● Le 12 mars 2017, Jean-Luc Mélenchon a reçu une lettre officielle de la présidente du Chili, Michelle Bachelet. Elle l’y remercie « pour son aide humanitaire, courageuse et désintéressée afin de sauver la vie de milliers de Chiliens et étrangers persécutés par la dictature. »

● Le 12 avril 2017, lors de son meeting de Lille, Jean-Luc Mélenchon est le seul candidat à l’élection présidentielle à dénoncer vigoureusement, en réunion publique, les violences homophobes qui ont lieu dans la République russe de Tchétchénie (emprisonnement, tortures et assassinats d’homosexuels).

● Le 17 avril 2017, enfin, Jean-Luc Mélenchon profite du meeting de Toulouse sur la liberté pour demander publiquement la libération et la décoration par la République d’Ebru Firat, jeune franco-turque de 26 ans, incarcérée en Turquie pour avoir combattu Daesh.

● Le 20 avril, Jean-Luc Mélenchon exige du Vénézuéla la libération des deux journalistes de l’agence de presse Capa, Sebastian Perez et Didier Barral.

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