Élections régionales 2021 dans le Grand Est

Faisons causes communes !

Dans le Grand Est, les chef·fes de file désigné·es pour la France insoumise sont Caroline Fiat et Jean-Marie Brom. Ils permettront d’emmener une liste de fédération populaire aux élections régionales de 2021.

Pour nos régions, l’urgence appelle à un bouclier social et sanitaire ; à la bifurcation écologique pour sauver notre écosystème et créer de nouveaux emplois ; et à la démocratisation de nos collectivités territoriales pour en faire de véritables outils de l’émancipation populaire. Nos chef·fes de file porteront au plus haut ce programme et favoriseront la poursuite des discussions avec toutes les forces qui souhaiteront se fédérer autour de ces causes communes.

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Notre ambition pour la région

La pandémie de Covid-19 frappe notre société, déjà durement affectée par les inégalités sociales et la casse des services publics. 

Elle met en lumière l’impasse du modèle de production capitaliste qui s’appuie sur les logiques de marché et de libre-échange, et montre combien « les premier-e-s de corvée » (aides-soignant-e-s,  hôtes-se-s de caisse, éboueurs), les « invisibles », les « riens » sont indispensables à la vie de tous.

En parallèle, les profiteurs de crise engrangent les bénéfices, avec l’aide de l’État et ses subventions publiques par milliards, sans contrepartie ni vision stratégique.

Alors que le changement climatique est désormais irréversible et menace la biodiversité, rien n’est planifié pour en atténuer les effets, ni même pour s’y adapter. Leur monde d’après perpétue en pire celui d’avant.  

La crise sanitaire, qui trouve son origine dans la prédation et le pillage de la nature qu’organise le modèle capitaliste, vient s’ajouter à la crise démocratique que nous vivons.

Les colères populaires se sont fortement exprimées dans la rue, de la mobilisation des Gilets jaunes à celle contre la réforme des retraites, des jeunes pour le climat ou des personnels soignants mobilisés dans la crise sanitaire, qui subissent les conséquences du démantèlement de l’hôpital public.

Excédés par les renoncements, les promesses trahies, trop de nos concitoyens ne voient plus le vote comme le moyen de changer réellement leur quotidien. 

L’abstention s’aggrave donc, scrutin après scrutin : les voix des jeunes, des précaires et celles des quartiers populaires manquent à l’appel.

La majorité régionale de droite a été incapable de relever les défis de l’urgence sociale, démocratique et écologique.

Dans ses actions et son budget, elle s’est contentée d’accompagner la politique d’Emmanuel Macron en l’aggravant. 

Les inégalités sociales entre les villes et en leur sein se sont accrues, ainsi qu’entre les départements.

Notre région est meurtrie par les plans de licenciement qui s’accumulent, par les délocalisations industrielles et par la perte de nos savoir-faire. La Région Grand-Est n’a pas vocation à devenir une poubelle nucléaire (Projet Cigeo, blanchisserie nucléaire à Joinville) ou chimique (Stocamine), ni à devenir un désert économique ponctué d’entrepôts Amazon.

Nous ne nous résignons pas ! 

En juin 2021, auront lieu, le même jour, les élections Départementales et Régionales. 

Ce double rendez-vous est une des occasions à saisir pour répondre enfin aux urgences sanitaires et sociales, préparer la grande bifurcation écologique et engager la transformation démocratique.

Nous appelons donc à construire une fédération populaire, pour notre région et nos départements. 

Notre démarche s’inscrit évidemment en opposition à celle d’Emmanuel Macron, de son gouvernement, de sa majorité et aux politiques néolibérales, anti-sociales et anti-écologiques. 

Notre démarche vise aussi à bâtir une alternative à la politique menée aujourd’hui par la droite régionale, pour être immédiatement utiles face à l’ampleur de la crise, pour partir à la reconquête des services publics et pour en créer de nouveaux, nécessaires aux besoins de la population.

Une rupture est indispensable.

Notre grande région possède de formidables atouts qu’il nous appartient de valoriser pour sortir de l’impasse dans laquelle nous conduisent les politiques actuelles. Il nous faut en particulier prendre en compte son caractère transfrontalier.

Par cet appel, nous proposons de fédérer autour de causes communes :

Un bouclier social et sanitaire : 

  • Innover et créer les emplois de demain, préserver ceux d’aujourd’hui, les ancrer dans la région, en conditionnant les aides publiques que la région dispense aux entreprises et aux associations locales , et préparer ceux de demain par la formation professionnelle en lien avec la bifurcation écologique ; 
  • Décider la gratuité des services essentiels comme les transports et les cantines scolaires, en mettant fin aux inégalités entre les villes et le monde rural ; 
  • Favoriser la relocalisation d’activités économiques et l’essor de l’économie sociale et solidaire, ainsi que l’artisanat ; 
  • Permettre l’accès à des logements dignes et accessibles à tous de manière à contrer le phénomène de gentrification ;
  • Rendre effectif l’hébergement d’urgence de manière immédiate, continue et inconditionnelle ;
  • Lutter contre l’extrême pauvreté ;
  • Lutter contre les déserts médicaux et adapter les politiques de santé aux besoins de la population, en particulier les personnes en EHPAD, et refuser les fermetures de lits et services hospitaliers ;
  • Lutter contre la fracture numérique par le développement, en régie, de technologies sûres, et en mettant en place un moratoire sur la 5G ;
  • Redonner aux fonctionnaires territoriaux les moyens de leurs missions.

La bifurcation écologique : 

  • Exiger de l’Etat les investissements nécessaires à la rénovation et à l’entretien des réseaux ferrés, investir massivement dans la rénovation et l’extension des transports publics du quotidien (TER, SNCF), et développer les mobilités douces , le tout en refusant l’ouverture à la concurrence ;
  • Refuser les grands projets inutiles et coûteux, et nuisibles à l’environnement, imposés sans consultation populaire ;
  • Mettre fin à l’artificialisation des terres agricoles ;
  • Planifier la transition vers une agriculture paysanne créatrice d’emplois, respectueuse des êtres humains et de la biodiversité et refuser les pesticides destructeurs de vie ;
  • Refuser l’enfouissement des déchets nucléaires dans notre région, sortir de terre les déchets chimiques enfouis, promouvoir la recherche en technologies du démantèlement nucléaire et lutter contre les incidences néfastes de ces industries polluantes ;
  • Favoriser l’économie circulaire et les circuits courts, en particulier en alimentant les cantines scolaires en produits locaux et bio ; 
  • Engager un plan massif de rénovation des collèges et des lycées ; 
  • Promouvoir une gestion publique, citoyenne et écologique de l’eau et de nos biens communs, comme nos forêts ;
  • Développer un plan global de rénovation énergétique de l’habitat sans impact de pollution sur les habitants ;
  • Réhabiliter le fret fluvial et ferroviaire ;

La rénovation démocratique : 

  • Démocratiser le fonctionnement de l’Assemblée régionale et permettre la participation des habitants des territoires et des usagers des services publics ; 
  • Mettre en place un budget participatif permettant aux habitants de choisir eux-mêmes les projets dans lesquels consacrer des investissements ambitieux ;
  • S’appuyer sur l’implication citoyenne (démocratie directe) et la souveraineté populaire (RIC : référendum d’initiative citoyenne locale et référendum révocatoire) ;
  • Garantir aux personnes en situation de handicap l’accès à une citoyenneté complète et une inclusion harmonieuse dans la société, en s’en donnant les moyens en termes d’équipements et d’accompagnement ;
  • Prendre en compte les avis de citoyens qui pourraient constater, en délégation officiellement reconnue par la Région, le fonctionnement des services régionaux ;
  • Stopper l’austérité et les logiques de concurrence imposées aux associations ; 
  • Promouvoir la laïcité en refusant les financements publics et subventions, en accord avec une application stricte de la loi de 1905 ;
  • Libérer l’expression citoyenne, développer l’éducation populaire, la médiation culturelle et la pratique du sport grâce à une politique ambitieuse. 

Cette ambition nouvelle, nous voulons la porter avec les citoyennes et citoyens engagés dans les combats et initiatives écologiques, sociaux et démocratiques, avec les collectifs, les associations, les ONG, les syndicats et avec les forces politiques qui partagent ces objectifs, avec l’ambition de les rendre majoritaires en juin prochain.

Il est temps de nous fédérer. Place aux causes communes ! Que reviennent les jours heureux !

Les insoumises et insoumis du Grand Est 

Chef·fes de file des sections départementales pour la région

54 - Meurthe et Moselle : Laurie Targa et Pierre Christophe
54 - Meurthe et Moselle : Laurie Targa et Pierre Christophe
  • 51 - Agnès Guyot et Joffrey Robécourt
  • 52 - Michèle Leclerc et Kevin Jacquemin
  • 54 - Meurthe et Moselle : Laurie Targa et Pierre Christophe
  • 57 - Moselle : Virginie Dieblod
  • 67 - Bas-Rhin : Marine Munich et Jean-Marie Brom
  • 68 - Haut-Rhin : Baya Hallal et Bertrand Pfeiffer
  • 88 - Vosges : Karine Frère
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