Bloquer les prix des produits de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants.
Aucune mesure sur les prix de l’alimentation.
Suspendre la TVA sur une centaine de produits de première nécessité en cas de forte inflation. Cela diminuera les recettes de l’État sans garantir la baisse des prix.
Interdire les réductions de puissance d’électricité, interdire les coupures d’électricité, de chaleur et de gaz.
Instaurer la gratuité des premiers kilowattheures.
Abolir la taxe Macron de 10% sur les factures d’énergie, annuler la hausse programmée du prix du gaz au 1er juillet 2024.
Baisser de 15 % des factures d’électricité à l’hiver 2025 sans annuler la hausse de 12,5% des prix du gaz au premier juillet et le prix de l’électricité a augmenté de près de 40 % depuis début 2023 sans même parler d’avant.
Baisse de la TVA sur les produits énergétiques. Cela coûte 10 milliards d’euros dont une bonne partie ira dans les poches des multinationales de l’énergie
Augmenter les salaires (SMIC à 1600€ net, indexation des salaires sur l’inflation, hausse de 10% du point d’indice des fonctionnaires).
Organiser une grande conférence sociale sur les salaires, l’emploi et la qualification.
Augmenter jusqu’à 10 000 € par an sans charge ni impôt le plafond de la prime de pouvoir d’achat. Celle-ci se substitue à de vraies augmentations de salaires et n’ouvre pas de droits sociaux.
Supprimer les cotisations patronales pour les hausse de salaires de 10% (jusqu’à 3 smic, soit 4194€). Ce qui met en danger les recettes de la Sécurité sociale, et donc nos retraites.
Poursuivre la baisse des impôts de production, ce qui constitue 8 milliards de cadeaux aux plus grandes entreprises et aux secteurs polluants qui en sont les principaux contributeurs.
Abroger immédiatement les décrets d’application de la réforme d’Emmanuel Macron passant l’âge de départ à la retraite à 64 ans.
Aller vers la retraite à 60 ans :
Revaloriser les pensions sur l’inflation, soit l’application du code de la Sécurité sociale, déjà en vigueur.
Revaloriser les retraites des agriculteurs, soit ce qui est prévu depuis 2023.
La position du Rassemblement National a évolué plusieurs fois sur le sujet.
Jordan Bardella a annoncé qu’il abrogera la réforme des retraites mais cela n’est pas sa priorité, arguant qu’il hériterait d’une « situation économique compliquée ».
Mettre en place un système de retraites progressif, qui incite les jeunes à entrer de manière précoce sur le marché du travail et prend en compte la pénibilité réelle des emplois faiblement qualifiés.
Le 25 juin, sur TF1, Jordan Bardella a évoqué l’âge de départ de 66 ans pour un salarié ayant commencé sa carrière à 24 ans.
Organiser une conférence nationale sur le travail et la pénibilité visant au rétablissement de la durée effective hebdomadaire du travail à 35 heures, au passage aux 32 heures dans les métiers pénibles ou de nuit immédiatement et son extension par la négociation collective.
Adopter un plan d’action « zéro mort au travail » par le rétablissement des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), l’embauche d’inspecteurs du travail et de médecins du travail, la mise à jour du tableau des maladies professionnelles en intégrant notamment le burn-out.
Abroger les réformes de l’assurance chômage.
Améliorer rapidement les conditions de travail en abrogeant les lois travail, en rétablissant le « principe de faveur » selon lequel un accord d’entreprise doit être plus favorable qu’un accord de branche, lui-même plus favorable que la loi et en transposant au plus vite la directive européenne sur la présomption de salariat pour les travailleurs des plates-formes.
Abroger l’annualisation du temps de travail des fonctionnaires.
Aucune mesure sur le temps de travail ni sur les conditions de travail. Deux personnes meurent chaque jour, en moyenne, dans un accident dans le cadre de leur emploi.
Aucune mesure sur le temps de travail ni sur les conditions de travail. Deux personnes meurent chaque jour, en moyenne, dans un accident dans le cadre de leur emploi.
Mettre en place une garantie d’autonomie qui complète les revenus des ménages situés sous le seuil de pauvreté (accessible dès 18 ans pour les personnes indépendantes fiscalement et dès 16 ans pour les élèves de l’enseignement professionnel).
Porter l’allocation aux adultes handicapés (AAH) au niveau du SMIC.
Annuler les réformes Macron sur le revenu de solidarité active (RSA).
Lutter contre la précarité des familles monoparentales, notamment en déconjugalisant l’allocation de soutien familial, l’indexer sur l’inflation et défiscaliser la pension alimentaire .
Le mot « pauvreté » est absent du programme.
Lutter contre la fraude.
Le mot « pauvreté » est absent du programme.
Mettre en place la priorité nationale pour les aides sociales et lutter contre la fraude.
Démocratiser l’université en abolissant Parcoursup et la sélection dans l’université publique.
Créer un statut du jeune chercheur.
Rehausser le niveau d’investissement public dans la recherche.
Aucune mesure sur la sélection dans l’enseignement supérieur qui empêche des milliers de jeunes de poursuivre leurs études.
Aucune mesure sur la sélection dans l’enseignement supérieur qui empêche des milliers de jeunes de poursuivre leurs études.
Mettre en place une garantie d’autonomie accessible dès 18 ans et à partir de 16 ans pour les lycéens de l’enseignement professionnel.
Augmenter les indemnités des stagiaires, le salaire des apprentis et des alternants.
Arrêter le Service National Universel (SNU) pour soutenir à nouveau les associations de jeunesse et d’éducation populaire.
Créer un dispositif de billet unique ouvert aux jeunes permettant d’accéder à l’ensemble des trains, transports en commun ainsi qu’aux vélos et voitures en libre service du territoire français.
Généraliser le Service National Universel (SNU) d’ici 2026 pour chaque jeune de 16 ans ou en classe de seconde.
Interdire l’accès aux réseaux sociaux avant 15 ans.