Communiqué du groupe LFI-NUPES
Les LGBTQIA-phobies restent quotidiennes et systémiques. Elles sont présentes partout, dans les médias, sur internet, à l’école, l’université, dans l’espace public, la santé, le sport, les familles et le milieu professionnel de façon banalisée. Les discriminations et actes de violence ne cessent d’augmenter, avec une agression physique tous les 2 jours et une victime de guet-apens tous les 3 jours !
La situation des personnes transgenres est encore plus dramatique au regard de la violence et la gravité des agressions subies. En une année seulement, le nombre de cas de transphobie a augmenté de 27 %.
La dégradation du climat actuel est directement liée à la banalisation des discours LGBTQIA-phobes que portent la droite et l’extrême-droite. Le Rassemblement National cible la communauté LGBTQIA+ et crée même une association au sein de l’Assemblée nationale, qui vise à lutter contre « le poison du wokisme » et « la propagande LGBT ». Un discours qui banalise et encourage les idées et les actes LGBTQI-phobes de groupuscules d’extrême-droite très organisés qui agissent sans restrictions sur internet comme sur le terrain.
Face à cela, le gouvernement tente de camoufler son immobilisme. À la veille de la présentation du prochain plan interministériel de lutte contre les discriminations 2023-2026, nous attendons du gouvernement qu’il engage enfin des moyens humains et financiers à la hauteur des enjeux. Les centres LGBTQIA+ et les associations ont une mission de service public de premier ordre, dans l’accompagnement et l’accueil des victimes et dans la lutte contre les LGBTQI-phobies, notamment en milieu scolaire et c’est ce travail de terrain qu’il faut soutenir et financer.
Les discours et les violences LGBTQIA-phobes doivent être condamnés avec la plus grande fermeté. Le groupe parlementaire LFI-NUPES soutient l’ensemble des victimes et les associations dans la lutte contre les agressions à caractère LGBTQIA-phobes et ne laissera jamais de place à ces idées.
