Jeudi 12 août, les caravanier·es de l’Union Populaire se sont rendu·es dans les quartiers populaires du Borny à Metz, de Malakoff à Nantes et à Cantepau à Albi.
À Metz, dans ce quartier au fort passage, les militant·es sont allé·es toquer à plus de 500 portes. Nous inscrivons plusieurs personnes qui nous disent vouloir dégager Macron et élire « Jean-Luc Mélenchon, le seul à nous défendre et à parler de nous ». Plusieurs habitant·es nous parlent de la méfiance qu’ils ont envers « les politiciens comme Macron ou Hollande qui se foutent de nous ». Pour beaucoup de personnes rencontrer, la réforme des retraites et de l’assurance chômage est une préoccupation centrale : « il nous fait les poches, là-haut, et il a supprimé l’ISF. On a fait quoi nous ? On bosse toute notre vie à s’esquinter le dos et maintenant on n’a plus le droit à du repos ? Non, il n’y en a que pour les riches avec Macron ! »
À Nantes, les habitant·es rencontré·es par les militant·es tiennent les mêmes propos. Beaucoup de personnes regrettent qu’il n’y ait aucun moyen de contrôler les élu·es lors de leur mandat. Pour beaucoup, le référendum d’initiative citoyenne (RIC) est une mesure qui devrait exister. Une personne nous parle de la conférence de Jean-Luc Mélenchon au Burkina Faso qu’il a écouté avec intérêt.
À Albi, les habitant·es nous parlent des problèmes du quartier. Abdel nous ouvre la porte et veut nous présenter « ses animaux ». Il parle des centaines de cafards qui pullulent dans son appartement. « Le bailleur social ne fait rien quand on l’interpelle. Par contre, vous êtes en retard d’un jour sur votre loyer, ils rappliquent tout de suite ! »
On se retrouve demain pour un compte rendu des étapes à Strasbourg, La Roche-sur-Yon et Carcassonne.
