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Question écrite - Suppressions de postes dans l’enseignement agricole public

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M. Michel Larive attire l’attention de M. le ministre de l’agriculture et de l’alimentation sur les suppressions de postes programmées dans l’enseignement agricole public pour la rentrée de septembre 2021. 

« Le désengagement du ministère de l’agriculture et plus largement de l’État se traduit, par exemple en région Occitanie, par la suppression d’environ 140 postes (46,5 postes EQTP) d’enseignants et d’assistants d’éducation et une retenue de 1 % de la dotation horaire sur les enseignements obligatoires. Le ministère de l’agriculture programme également de nouvelles fermetures de classes pour la rentrée 2021 (à Nîmes, Carcassonne, Villefranche de Rouergue), ce alors même que les effectifs d’étudiants continuent de croître (+ 300 élèves entre 2018 et 2020, on peut s’en réjouir). En outre, les perspectives pour la rentrée 2022 sont encore plus sombres, puisqu’il s’agirait de la suppression de plus de 11 000 heures de dotation horaire d’enseignement, soit une vingtaine de postes. Ce désengagement de l’État, qui s’inscrit dans une logique uniquement comptable et des choix budgétaires lamentables dans une période de crise sociale, économique, sanitaire mais aussi environnementale, contrevient à l’impérieuse nécessité d’investir massivement, ces prochaines années, dans l’éducation et l’agriculture. Il en va de l’indépendance en matière agricole et de la transformation du modèle actuel en une agriculture paysanne, respectueuse des êtres humains, des animaux et de la nature. 

L’éducation et l’agriculture doivent redevenir deux piliers de la République. Il s’agit là d’enjeux sociétaux, environnementaux, sociaux, éducatifs, économiques. Il l’appelle donc urgemment à abandonner sa logique comptable en matière d’enseignement public et à engager tous les moyens nécessaires au service d’une formation initiale agricole de qualité, à même de répondre aux enjeux de l’époque. »

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