Michel Larive a attiré l’attention de M. le secrétaire d’État auprès des ministres de l’économie, des finances et de la relance, et de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargé de la transition numérique et des communications électroniques, sur la menace qui pèse sur l’accès aux télécommunications en milieu rural.
« Du fait des bouleversements induits par la crise sanitaire, des Français se sont parfois retrouvés isolés et désorientés face au manque d’accès à l’information et à la communication. Ce problème concerne notamment les territoires ruraux qui souffrent de relégation économique et territoriale.
Les maires de plusieurs communes en Ariège ont signalé à M. le député la prolifération de problèmes techniques qui altèrent le bon fonctionnement du réseau téléphonique et d’internet. Certains foyers se sont retrouvés pendant le confinement sans moyen de télécommunication pendant plusieurs semaines, malgré des signalements effectués en direction des opérateurs. Il a été rapporté que des personnes âgées vulnérables et isolées, suivies par des dispositifs de téléalarme qui assurent leur sécurité en cas de problème, ont été confrontés à un délai de réparation et de remplacement de leurs appareils considérablement trop long. De plus, certains agriculteurs du département ont été privés de réseau téléphonique pendant plus d’un mois, alors que le seul de moyen de vente que leur autorisait l’État était le e-commerce et le « drive ».
En relayant ces problématiques locales au niveau national, le député incite à prendre la mesure de ces enjeux à la fois techniques et politiques. Outre le développement d’infrastructures réseau et de centres de maintenance d’opérateurs dans les zones rurales, M. le député suggère de mener une réflexion sur le rôle des opérateurs publics comme privés. La loi française pourrait les contraindre à mettre en place un système d’astreintes permettant une intervention rapide en cas de problème d’importance majeure. Un accès permanent et direct à un interlocuteur humain pourrait aussi être assuré.
Ainsi, M. le député souhaiterait connaître l’avis du secrétaire d’État au numérique à ce sujet. Il lui demande ce qu’il compte entreprendre pour pallier aux nombreux dysfonctionnements observés. »