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Rachat d’Alstom : l’escroquerie de General Electric satisfait Bruno le Maire

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Larry Culp, le nouveau PDG de General Electric a affirmé le 17 octobre que le groupe paiera 50 millions d’euros de pénalités s’il n’a pas créé 1 000 emplois nets en France à la fin de l’année, comme l’y oblige l’accord de reprise de la branche énergie d’Alstom. Bruno Le Maire s’en satisfait.
L’hypocrisie de ces déclarations est terrifiante. Tout le monde sait que ces emplois ne seront pas créés. L’accord de reprise a été un désastre de bout en bout. L’intérêt national a été bafoué, celui des salarié·e·s jamais pris en compte ; les savoir-faire d’Alstom concourant tous à la souveraineté de la France ont été vendus à vil prix, les emplois seront menacés dès le début 2019. Ministre de l’Economie au moment de la reprise, Emmanuel Macron porte une responsabilité décisive dans ce scandale. L’hallali se prépare et Bruno Le Maire fait des phrases. Depuis le refus de lever l’option d’achats sur les actions du groupe Bouygues, l’attentisme du gouvernement est criant. Il est coupable. La loi PACTE n’a évidemment rien changé. Aucune stratégie industrielle n’est en vue pour notre pays, soumis chaque jour davantage à la prédation et au court-termisme de la finance et aux injonctions européennes qui la servent. Il est temps que l’insoumission revivifie notre industrie. C’est aussi un enjeu des élections européennes à venir.

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